Les nouveaux propriétaires de Manchester City risquent de se rendre compte lors de la prochaine période des transferts que l'argent ne fait pas tout dans le foot. Si les billets de banque peuvent acheter beaucoup, ils ne peuvent cependant pas payer un passé et une histoire de prestige à un club qui court après un titre de champion d'Angleterre depuis 40 ans.
Il y a quelques semaines, le Dr Al-Fahim s'égarait dans un rêve éveillé en énonçant une liste des meilleurs joueurs du monde qu'il comptait amener chez les Citizens dès l'hiver prochain grâce à ses milliards. Des noms comme Fabregas, Torres, Kakà, Buffon ou Cristiano Ronaldo échappaient des lèvres du riche homme comme des bonbons que convoiterait un enfant dans un supermarché.
Heureusement, l'argent ne règne pas (encore) en maître dans le football et les grands joueurs aussi grassement payés soient-ils ont tout de même des ambitions sportives.
L'international espagnol d'Arsenal remettait rapidement les pendules à l'heure en déclarant qu'un transfert à Manchester City serait suicidaire pour sa carrière. Kakà lui succédait quelques jours après en confirmant sa fidélité à l'AC Milan.
La président de la Juventus, riait et obligeait Al-Fahim à gommer aussi le nom de Buffon de son petit cahier en dépeignant son attitude de football fantaisie.
Enfin, la star la plus convoitée par City, s'exprimait à son tour sur le sujet. Cristiano Ronaldo, pour qui Al-Fahim prévoyait de débourser 165 millions d'euros, annonçait lors de la cérémonie pour le soulier d'or qu'il a remporté qu'il ne trahirait pas son club pour aller chez le rival de la ville.
« Je ne me vois pas à Manchester City. L’argent ne fait pas la grandeur des clubs. Je suis content où je suis. Je me sens bien », disait-il au El Mundo Deportivo.
Le Dr Sulaiman Al-Fahim pourrait donc être contraint de revoir sa copie et de réaliser qu'il n'est plus dans une cour de récréation ou dans un jeu vidéo.
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