Ca se précise

Début août, j’ai appris après de nombreux examens, des visites médicales que je devais subir une intervention chirurgicale (je vous épargnerai les détails).

Depuis, j’y pensais, certes, cela réglera mes différents soucis de santé. Cette intervention ne doit durer qu’une journée, entrée le matin et sortie le soir.

Aujourd’hui, après ma visite pour l’anesthésie, la prise de sang, et la pré-hospitalisation, je viens de prendre de plein fouet que cette intervention approche à grand pas, puisqu’elle est le 3 octobre.

Je balise un peu, voire beaucoup, maintenant.

J’espère ne pas rester là-bas, car moi et les hôpitaux, cela fait 2. Comme l’a dit l’anesthésiste, il y a 0.5% de cas qui reste après une intervention ambulatoire. Donc, c’est très rare, et j’espère ne pas faire partie de ces 0,5 %. Après l’intervention, une heure dans la salle de réveil, retour dans la chambre, petite collation (ouf, je pourrai manger un peu car à jeun depuis le matin, cela risque d’être dur), déambulation dans la chambre et dans le couloir (si je peux après avoir mangé, si je ne suis pas dans les vapes, si je ne fais pas de malaises), passage de l’anesthésiste, du chirurgien. Si tout va bien, retour à la maison entre 16 et 18 heures. 16 heures, ce serait génial.

A part pour les dents de sagesse et mon accouchement, je n’ai pas eu affaire à eux.

J’en avais pratiquement les larmes aux yeux ce matin, à chercher le bureau pour se faire enregistrer pour les visites, la visite à un autre endroit, la prise de sang au 1er et la pré-hospitalisation au 5°.

Vous me direz maintenant que je sais où c’est.

Heureusement, car je ne me vois pas, accompagnée de mon homme le 3 au matin à 7 heures, chercher l’endroit où l’on doit m’opérer, déjà que je serai dans un état fébrile, proche de l’invasion de pleurs.

Heureusement, que le personnel est compétent, rassurant, gentil.

Mais, rien n’y fait, la pression va monter doucement mais sûrement pour moi et ma fille. Car elle aussi, elle y pense et elle a peur.