Quand mes yeux s’ouvrent
Je mets un moment à m’adapter
Le courant a du mal à passer
Au décor d’une drôle d’étrangeté
On dirait l’intérieur d’un œuf
Pondu dans un raide vertige
Juste pour le temps des Olympiques
où plus l’on avance plus l’espace s’ouvre
Ai-je entendu bizarre?
Des portes jusque là gardées secrètes
Or c’est bien connu des archipels
Mais les secrets des gouvernements
Sont décidément mal gardés
Des portes s’imposent à moi
Une pour toutes
Toutes pour une
Je regarde les numéros
Craquer sous la torture
Qui nous défie comme un désir
Aux temps des chevaliers nos vieux
Que mes pensées ravivent
Incertain de leur état
Après tout ça
Dans les même bottes
À l’instar de solitude
Dont les tentacules jouissent
De soubresauts quantiques
Des sauts de dimensions
Et l’ultime sensation
Le dynamitage de questions
Plus sages que les échos
Dans d’autres enveloppes
Et puisque je ne possède pas
De poste téléviseur je suis debout
Debout depuis un temps
Histoire d’assister au lancer
Du Journal de Montréal
Made in China
À la une des unes
Sur le balcon du voisin.
…that’s as close as I’ll get to the Olympics this time around!