Le golf selon Mylene F.

Publié le 14 septembre 2008 par Brigitte Contois

Escapade fugace, salace, sur l'herbe folle et droite, rigide, frigide de l'espace intemporel d'une saison morne, triste et froide de gel, je pars à la quête conquête du squelette de l'extase d'un duel binaire avec la sphère compacte de l'impact à l'orgasme bref et intense du swing, danse lascive, asexué de l'alvéole, vole loin dans les nuages où mon âme se perd dans ses affres plus loin, plus haut. Ô douleur de la rupture, point de soudure, spleen de volupté où violence et brutalité t'emportent et tu arraches mes entrailles, tenailles de viscères pour que l'orgasme crie à la transfiguration du ciel transpercé comme l'éjaculation puissante de l'espoir, hymen fragile, futile, Temps suspends ton étau sur mon calvaire ! L'autre, ce noyau de cœur, caoutchouc artificiel, artifice de ma vie, abuse et use des volutes de sheet vert, opium du work-addict, valium de l'anal enfer, roule, déroule ma boule, Mylène s'en fout. Toc, tic-toc, l'horloge avance, le temps dévore mon score,tac, transhumance incomplète, dégénérescence du gêne d'Eole, patatrac, tu te perds, libertine dans ta course folle, dans le styx, infernale descente, disparition à l'extermination, je t'ai perdu, trac du traque, dissoute pour toujours, amen à l'amour de ta mémoire dèsoxygènée, blanche et pure immaculée damnée au bassin du baptème, tu pourriras dans l'éternel profondeur. Requiem de l'Ophélie à la symphonie désenchantée, le chagrin mutin s'efface devant la nouvelle Elue, messie des airs, dessine-moi un mouton ou place l'empreinte de l'araignée, l'encre sombre marque la remplaçante, insolente poupée de guerre, missile de l'offensive. Rejoins-nous dans notre jeu, deviens martyr dans notre finalité de la tombe. Funérailles en avenir, tout demeure car tout se meure, l'ange déploie ses ailes après ce coït de la verge qui te frappe, instant square, jet orgasmique, enfin, je crie, je vis, l'absolu est né. Instant de douceur, mélancolie de la dernière déchirure, quitte-moi ma petite bulle. Va rejoindre ce tombeau qui t'attend, avance sans crainte ma sainte et bascule sans hésitation au bord du précipice, supplice du mystère gothique, hôtel austère du fanion, tombe dans l'antre vertical de l'oubli, chute astrale et brève vers ton destin fini , expulse le bruit sourd de la victoire hypocrite sous l'épitaphe du chiffre. Ne crains rien, je ne t'oublierai pas car de ton tombeau tu te relèveras, Lazarre de l'art dépressif, j'ai rêvé d'étendues à perte ou à rebours, ipso facto, nous marcherons de nouveau ensemble.


P.s. : si Mylène F. a besoin de paroles pour son nouvel album, telemorphose moi ! 18 au Bac avec du Baudelaire en étant scientifique, c'est inné ;-) Euh j'ai juste un album piqué à un de mes exs.