Avant la sortie de ce film, l’autre personne qui a le plus parlé de ce roman, c’est… Le Président Sarko ! À plusieurs reprises, il a pris La Princesse de Clèves pour sa Tête de Turc. Une première fois, lors de la campagne électorale, devant un parterre de militants UMP qu’il a fait bien rire en disant « L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle !
23 février 2006 »
Une deuxième fois, Le Président Sarko avoue qu’il a…”beaucoup souffert sur elle (24 juillet 2008)” Je me dis : ” C’en est trop ! S’il déteste, s’il vomit ce roman, c’est qu’il doit receler des trésors de finesses, d’intelligence, de sentiments qu’il ne peut pas comprendre. Voilà la deuxième bonne (excellente) raison pour le (re)lire !” En effet, mes souvenirs quant à La Princesse de Clèves sont lointains car je l’ai lu lorsque j’étais au lycée, autant avouer que ça fait plus de trente ans !
Hier, à la brocante, je suis tombée sur un exemplaire édité au Livre français en MCMXXII. Je venais de trouver la troisième bonne raison de (re)lire La Princesse de Clèves !
Il est amusant de décortiquer parfois les chemins qui nous mènent vers un livre. Je ne pensais pas, jusque là, que je puisse trouver Sarkozy sur un de ces chemins.