Football : Bordeaux ne pavoise pas

Publié le 15 septembre 2008 par Bordeaux7
BORDEAUX 1
MARSEILLE 1

Ce Bordeaux-là aura au moins empêché Marseille de s’imposer pour la première fois en Gironde depuis le 1er octobre 1977. On cherche d’autres motifs de satisfaction pour les Marine et Blanc mais on voit surtout la domination technique marseillaise, qui n’a d’égale que la maladresse de ses attaquants, ou bien les carences défensives bordelaises, loin de s’être dissipées lors de la trêve internationale. Pendant ce temps, Lyon s’est emparé de la tête du classement avec déjà six points d’avance sur son vice-champion de France en titre.
Le scénario
Si Koné n’avait pas marqué quasiment d’entrée de jeu, lui ou ses coéquipiers auraient eu maintes occasions pour le faire, tant la charnière centrale locale est débordée et mal alignée. Ziani s’infiltre sur le côté gauche et rate un duel avec Ramé après un tacle de Diawara (6e). Niang aura son face-à-face avec le gardien girondin mais échoue sur lui (17e). Dans la même position, il trouvera le moyen de tirer à côté (31e)... Les Girondins n’arrivent à se faire dangereux que sur coups de pied arrêtés. Et encore, il faut parfois la complicité de Mandanda qui relâche un coup franc de Wendel dans les pieds de Gouffran (8e) ou celle de la défense marseillaise qui peine à se dépêtrer d’un cafouillage devant son but (22e). Leur début de seconde période sera plus probant, sans toutefois asseoir une domination collective. Gouffran (51e), Cavenaghi (55e) et Chamakh (56e, 71e) terminent trois belles offensives par un tir imprécis. Si Planus apporte un peu plus de sérénité à l’arrière, les Bordelais restent à la merci des Marseillais qui auraient pu l’emporter si Cheyrou avait cadré sa reprise de la tête (68e) et Koné réussi son duel face à Ramé (81e).
Les buts
0-1, 3e. Lancé en profondeur par Cheyrou, Niang déborde sur le côté droit en prenant la charnière centrale à revers. Il sert Koné au deuxième poteau qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but vide.
1-1, 25e. A l’entrée de la surface, Chamakh réalise un «une-deux» avec Gourcuff puis en enchaîne un autre avec Gouffran sur lequel il contrôle de la poitrine avant de reprendre de volée pour tromper Mandanda.
Guillaume Balout