Allez, si nous allions y prendre ensemble le petit déjeuner ?
C'est en fait la terrasse couverte qui fait le tour de la maison elle-même. Pièce à vivre s'il en est sous ces climats.
Il existe un accessoire courant là-bas : l'abreuvoir à colibris. C'est un réservoir avec des fausses fleurs trouées pensées pour les petits becs effilés. On le remplit de sirop dilué, et quand ils l'ont repéré, ils viennent y puiser l'énergie nécessaire à leur vol épuisant. Leur organisme est tellement minuscule qu'ils fonctionnent au glucose en permanence, et n'ont aucune réserve. S'ils ne trouvent pas à se doper très vite au nectar de fleur, ils tombent de la branche à la merci de tous les prédateurs.
NB : il y a environ 2 mètres entre le gamin et l'oiseau.
Et le plus courant au Antilles, un tout petit peu plus grand (mais pas 10 cm tout de même !)
Ses ailes battent tellement vite qu'elles apparaissent deux fois sur les clichés.
Vous avez le droit en passant d'admirer la patience de votre serviteur qui n'avait pas emmené de pied pour le vieil appareil numérique.