Un Cri d'Amour au Centre du Monde

Publié le 25 août 2008 par Maryelen

Sekai no Chuushin de Ai wo Sakebu. Voilà le titre (effrayant? meeuh non!) d'un drama que je viens de dénicher.
traduction anglaise: Crying out love, in the Centre of the World
traduction française: Crier son amour au centre de la Terre (oui oui ça fait bizarre d'où l'arrangement du titre ^^)
Bien que je commence seulement à le visionner, j'ai sauté au plafond dès que j'ai reconnu les acteurs sur l'affiche. De qui s'agit-il me direz-vous? du couple maudit de Byakuyakou! Ayant vraiment apprécié ce drama, voir de nouveau réunis ce couple vedette (dans une atmosphère moins pesante? à voir...) ne peut que m'enchanter. De plus, le thème principal du drama est cette fois encore interprété par Shibasaki Kou.
Scénario:

Sakutaro Matsumoto, 17 ans, se tient au milieu du désert d'Australie près d'un grand canyon. Dans sa main il tient les cendres de celle qu'il aime. 17 ans plus tard il a toujours les cendres sur lui, il n'a pas encore eu la force de les disperser. Âgé alors de 34 ans, il revient dans le village ou il a grandit et se souvient de l'histoire d'amour qu'il a vécu et de son tragique dénouement.
Nous assistons alors impuissant au récit de cet amour de jeunesse (amour de jeunesse certes mais amour d'une vie, là se pose la question: peut-on aimer à nouveau si l'on a perdu notre moitié il y a 17 ans? )

Encore un mélo bien triste, ce n'est pas que j'en raffole particulièrement, mais je n'arrête pas de tomber sur ceux-là en ce moment! La question "existentielle" lol de ce drama est quasi-la même que celle de Summer Scent. (quoique cette question sur "un premier amour est-il censé ne jamais mourir?" -y a que les Coréens pour sortir des questions pareilles XD lol- m'ait plutôt dérangée dans Summer Scent...allez savoir pourquoi...)

nb: Ce post sert juste de "mémo", je modifierai l'article suivant l'avancement du visionnage ^^

VISIONNAGE TERMINE, commentaire complet ci-dessous
Mon avis:
Alors, j'ai déjà visionné les cinq premiers épisodes. J'avoue avoir trouvé les deux -trois premiers plutôt plats, disons que j'ai été décontenancée par le "format". Chaque épisode commence dans le présent et y finit également, l'épisode relate quant à lui un moment du passé. Le drama fait assez "vieillot" je trouve, il date pourtant de 2004. Ce que j'ai grandement apprécié est l'importance donnée aux faits du passé, j'avais peur au début d'un scénario à la "Winter Sonata" où leur relation passée fait figure d'"amourette d'adolescent" qui n'aura pas duré longtemps. Pas d'évènements qui ne servent à rien comme l'apparition de triangles amoureux surréalistes. Non, ici on prend le temps de voir vivre les personnages, ils s'aiment, se disputent, s'enregistrent des messages. Et étonnamment, on ne s'ennuie pas. Au contraire, tout cela les rend plus attachants, plus humains. D'où certainement une difficulté à s'en détacher à la fin.
2ème EDIT:
Franchement, je n'ai pas vu passer les derniers épisodes. Il me semble que le "message" est le même que dans Summer Scent (à savoir que la vie continue, et l'amour aussi) mais traité sous l'angle adverse. Ce n'est pas la nouvelle histoire qui est passée en détail, mais l'ancienne. Il s'agit ici de celle qui compte le plus, à tout jamais. Un bon compromis entre Summer Scent et Autumn Tale avec selon moi une conclusion plus réaliste. C'est triste, c'est beau, c'est émouvant. Les acteurs sont magnifiques. Aucune comparaison entre Song Seung Heon dans Summer Scent (que j'aime bien pourtant comme acteur ) et Yamada Takayuki ici. Le couple de Byakuyakou a fait ses preuves et on le voit déjà ici. Rien à dire là-dessus.
ça fait réfléchir sur le sens et la valeur de la vie, de l'amour, la folie et la mort, qu'est-ce qui compte ou pas...
Les personnages sont tous attachants, le grand-père, les parents, les amis, le professeur...tout un petit monde. Et il y a les paysages japonais et australiens. Sublimes. Déjà ici, le soleil, le jour et la nuit sont une constante du drama; le temps qui passe, à travers les paysages, permet de mieux insister sur la fragilité de la vie, l'importance du présent...etc. Autant de petites touches imagées qui annonçaient Byakuyakou, Voyage sous le soleil de minuit...
Les références à des évènements passés sont nombreuses, le scénario reste ainsi court et dépouillé mais riche. Le côté "vieillot" du drama a fini aussi par me séduire, il lui donne un charme particulier.
Quant au "fort potentiel lacrymal", personnellement je n'ai pas pleuré, je n'en avais pas envie. de toute façon, on sait ce qu'il en est, et Saku n'est-même s'il le pense- pas seul au monde. Il a toujours quelqu'un pour lui. C'est dur et émouvant, tout est fait pour encourager les larmes. Je n'ai craqué que lors des cinq dernières minutes du drama. ...Magnifique, tout simplement.
La chanson de Shibasaki Kou est très nostalgique, tout comme Kage, elle remet à chaque écoute dans l'ambiance du drama et ses paroles (traduites par la team drama-life) me reviennent en tête...à écouter également avec modération ;) (clin d'oeil à Lynda)
@ Lynda: oui oui je suis de plus en plus contaminée par la fièvre asiatique lol ^^
Merci à lostincocoland pour me l'avoir fait connaître!
EDIT: QUOI???! Je viens d'apprendre qu'il est l'adaptation d'un best-seller japonais (que je connais de surcroît mais que je n'avais jamais pris la peine de lire!) Les critiques sont par ailleurs très bonnes (ici par ex--> http://litteraturepassion.over-blog.com/article-2950724.html) Vite à la bibliothèque, il faut que je le lise avant la rentrée :P