12 - Chroniques d'un faux hypocondriaque anachronique
Publié le 19 avril 2008 par Sobvious
Je me dis que voilà voilà, je me dis que voilà, je me ma cervelle sur le mur, je plaisante bien entendu, je ne suis pas sage, je ne sais pas quel âge il faut avoir pour... pour quoi, j'ai oublié, je m'appuie contre un verre de cette bière, la nuit monte aux yeux, la musique éclate au milieu de mes mots... je ne pleure pas puisque je ris, je ne pleure pas puisque je meurs, ah ! take my hand and my voice, that's what I give you... et j'emmerde celui qui de ses yeux ne se sert que pour croire qu'il voit... Allez, je vais vous emmener ailleurs, là où la pluie est comme un ciel tombé par hasard entre mes bras, je vois que vous êtes là à ne pas savoir où gronde l'orage... ah enfin, l'heure explose écrase les voeux pieux que vous fîtes que je ne fis que défaire... je me régale de cette folle envie que j'ai de faire monter la voyageuse (la voyeuse) au sourire aussi tentant qu'une allumette... you and I have memories, elle me chante une chanson des Beatles et moi ?... je m'attarde entre les gouttes de pluie, mes baisers se perdent se lézardent dans la brise nocturne, qui viendra, personne, et ce n'est la faute que de personne, la vérité c'est que je meurs d'envie de me faire sauter (danser ?) la cervelle, je danse jusqu'à plus soif, je danse sans m'arrêter de penser à chanter, ah et... elle arrive telle une envolée vers ce que je tente de dévoiler, je fais comme si je ne le voyais pas, stupide stupide, c'est aussi ce que je suis, et je sais que mais chut !... L'adolescente qui traverse la vue que j'ai d'elle fait résonner la musique que mon corps demande, pas que le mien, pas que le mien, elle tient sur ses lèvres mon adolescence fugace et
vorace... le café sur la table est une illusion de plus, je ne crois pas non je ne crois pas que ta jupe soit aussi réelle que l'idée que je m'en fais... quels mots entendais-tu lorsque je te parlais ? Quelle réalité falsifiée emportait ton jugement ? Je joue quelques notes et je m'accorde avec moi-même... Je m'accorde avec cette idée que je cherche l'orgasme définitif... Je vous haime !