Toucher à l’enfant, c’est toucher au point le plus sensible d’un tout qui a des racines dans le passé le plus lointain et qui se dirige vers l’infini et l’avenir. Toucher à l’enfant, c’est toucher au point délicat et vital où tout peut encore se décider, où tout peut encore se rénover, où tout est ardent de vie, où sont enfermés les secrets de l’âme, parce que c’est là que s’élabore la création de l’homme. Travailler l’intention prodigieuse de le sauver, équivaudrait à conquérir le secret de l’humanité, comme furent conquis déjà tant de secrets de la nature extérieure. »
(extrait de « L’enfant » de Maria MONTESSORI)