« L’enfant est la partie la plus importante de la vie d’adulte. Il est le constructeur de l’adulte. Le bien ou le mal de l’homme mûr a des liens d’étroite dépendance avec la vie de l’enfant qui est à son origine. C’est sur l’enfant que tomberont et se sculpteront toutes nos erreurs, et c’est lui qui en portera les fruits indélibiles. Nous, nous seront morts ; mais nos enfants subiront les conséquences du mal qui aura pour toujours déformé leur âme. Le cycle est continu : on ne peut pas le rompre.
*source Alexandrine VAN DUIJN
Toucher à l’enfant, c’est toucher au point le plus sensible d’un tout qui a des racines dans le passé le plus lointain et qui se dirige vers l’infini et l’avenir. Toucher à l’enfant, c’est toucher au point délicat et vital où tout peut encore se décider, où tout peut encore se rénover, où tout est ardent de vie, où sont enfermés les secrets de l’âme, parce que c’est là que s’élabore la création de l’homme. Travailler l’intention prodigieuse de le sauver, équivaudrait à conquérir le secret de l’humanité, comme furent conquis déjà tant de secrets de la nature extérieure. »
(extrait de « L’enfant » de Maria MONTESSORI)