« A partir de l’état de la littérature, le poète met en évidence l’époque quand il veut se mouvoir dans un intervalle humainement palpable, il privilégie le lieu quand c’est le « hic et nunc » qui l’intéresse avant tout, il fait appel à la langue quand il veut dérégler ses normes, ses tabous, ses formes, il s’attaque à l’état de la littérature quand personne n’attend sa secousse, il conteste ou approuve le rôle social de la littérature quand sa négation ou approbation augmente la force des mots, il attaque la forme poétique quand la grisaille créée par les inlassables répétitions devient insupportable, il réhabilite ou rebâtit ses contraintes en créant des formes nouvelles. »
Tibor Papp, in « Entretien avec Alexandre Gherban »,
Poezibao, 2008
Retrouver l’intégralité de l’entretien (la citation ci-dessus est
extraite de la toute fin). Un fichier téléchargeable est mis à disposition, à la fin du troisième volet.