"Alain Lambert, ennemi de l'Etat dépensier"

C'est le titre choisi par Challenges pour revenir sur la position qu' Alain Lambert a défendue et continue de défendre sur le financement du RSA depuis l'annonce faite par le gouvernement de l'instauration d'une nouvelle taxe de 1,1 % laquelle devrait toucher la quasi-totalité des ménages français.
Je vous livre ci-dessous l'article de Ivan Best :
Le come-back : Alain Lambert, sénateur UMP critique sur son blog, le financement du RSA.
Nicolas Sarkozy a pris le téléphone pour lui passer un savon. Mais Alain Lambert continue. Il continue de dire tout le mal qu'il pense du financement du RSA par une taxe sur les revenus de l'épargne et du patrimoine. Tandis que, sur son blog, les manifestations de soutien affluent, il est interviewé par la presse française et internationale, jusqu'au Financial Times. Voilà bien longtemps que le sénateur UMP, ancien ministre du Budget, ne s'était pas trouvé à ce point sous les feux de l'actualité. Sarkozyste, il l'a été. Avec ferveur. Aujourd'hui, la critique prend le dessus. Sur son blog, il dit son espoir de conserver de bonnes relations personnelles avec le président de la République. Mais c'est pour mieux l'appeler «à ne plus continuer comme avant», à ne plus faire croître indéfiniment la dépense publique. «Quand bien même je serais exécuté pour avoir dit la vérité, cela ne changerait rien à l'état des finances ! » ajoute-t-il. Jusqu'où ira cette défiance envers l'exécutif ? Nul doute que la majorité finira par voter le RSA dans la version actuelle, sans doute amendée. Les critiques du sénateur Lambert, dont nul ne doute qu'elles reflètent sa pensée profonde, ne sont peut-être pas étrangères à sa candidature possible à la présidence du Sénat.t.
Best Ivan
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