Une jeune effrontée dont je tairai le nom me provoque sans relâche depuis un certain apéro de cette semaine, apéro durant lequel je n’étais certes pas en possession de toutes mes capacités, mais où j’ai quand même pu jauger la situation avec une clairvoyance que m’envierait le medium Grabriellah au cours d’une de ces trances dont il a le secret. J’avais mes raisons, ma médaille fièrement gagnée la veille à l’issue d’une bataille de pas moins de 7 parties de fléchettes au Wallace est là pour en témoigner.
Bref, jeune Patricienne (merci Jean Yanne), petite désinvolte, rouler une pelle oui, mais encore eut-il fallu que tu sus de quoi il en retourna.
Afin de t’éclairer avant que tu ne sombres définitivement dans la luxure, vois ce que Robert te propose d’affronter.
Rouler une pelle
Baiser sur la bouche agrémenté d’un jeu de langue” plus élégamment désigné sous le vocable de “French-Kiss” par les anglo-saxons.
Le verbe “peloter“, qui remplaça au XIXème siècle celui de “patiner” (qui avait le sens érotique de “caresser avec insistance comme avec une grosse patte” ) a donné lieu à un calembour : “rouler un pélot, un palot, une pelle“, tout comme “patiner”, qui refit surface dans les années 30, en pleine vogue du patin à roulettes, inspira “rouler un patin” et “rouler une galoche” (pour la chaussure de patinage).
Voilà pour la théorie. Avoue que ça va chercher loin pour pas grand chose quand même.
Pour la pratique, j’éspère que tu ne sors pas sans ton Freedent sans sucre, pour le cas où quelque individu vaseux succomberait à tes ardentes avances.
PS : si avec ça je ne rajeunis pas mon lectorat…
PS2 : si avec ça je m’en prends pas plein le gueule…