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Marbre vert, coulée de mes veines - Hommage Camille Claudel
Publié le 12 septembre 2008 par Aurore @aurore
De mes pas à la dérive
Vers lesquels jamais je n'arrive
Des vagues de sables ou
d'eauReflet d'argent étoilé sur ta
peauJamais mon âme posée sur ces
rivesAtteint une si grande
dériveLarmes austères coulées de ma
peauLarmes rouges douleur d'un
ruisseauGrain de poussière envolé
Sur le sable chaud dispersé
Liberté soufflée au vent
transportéSouffrance intime de mes annéesChagrin de mes sueurs
vivesEmbrasées folles et ivres
Un seul son extasié des secrets
Purifié en ton nom tant aimé
- AURORE -
L'AILE SUR LA PLUME A
LAISSE VOLTIGER SES MOTS POUR S'UNIR AVEC MOI AFIN DE RENDRE HOMMAGE A CETTE TRES GRANDE DAME QUE FUT : CAMILLE CLAUDEL
Camille CLAUDEL ( 1864-1943)
RODIN ECRIT DE SES MOTS ENFLAMNES
" MA TRES BONNE A GENOUX
DEVANT TON BEAU CORPS QUE J'ETREINS "
Ils incarnent l'érotisme de l'Eternelle Idoleen représentant l'amour passionnel de deux sculpteurs
Née d'une famille modeste soeur d'un célébre écrivain Paul Claudel
Camille vie dans l'ombre de RODIN sculpteur
Fougue, passion l'entraine et l'emporte
Amour de la terre glaize
Amour du marbre
Par amour
elle donne tout d'elle-même
son esprit, son corps
allant jusqu'à pénétrer l'oeuvre de son ombre
se mélangeant à son âme
au détriment d'elle mêmeCamille, douceur et folie
Camille aux doigts agiles
Camille l'oubliée
Camille l'enfermée
Oh combien je t'ai aimé !
L'AURORE