Après avoir écrit un article sur le lien que je voyais et ressentais de manière évidente entre la thérapie -plus particlulièrement la musicothérapie- et la spiritualité ; et suite à mon post en trois parties "Marre des scientifiques sclérosés !!!, j'ai fait une lecture qui m'a confortée dans mes idées.
J'ai, de plus, envie de réagir face à des termes qui sont apparus comme "parodie de spiritualité". Effectivement, la spiritualité est très à la mode en ce moment, et l'apparence de sincérité ne dissimule pas toujours une intention lucrative à peine cachée.
Dans l'ouvrage La voie soufie de Faouzi Skali, le chapitre V est consacré à la science. Il y est écrit que nous sommes, nous les Hommes, liés à la dyade ciel/terre. Nous ne pouvons donc pas nier cette relation directe avec l'influence de astres (ciel) et le monde des éléments, du physique (terre).
"La principale conséquence de ce déplacement, écrit A. Rachid, est dans le fait que de nouvelles possibilités d'action s'offrent à l'homme. La connaissance des rapports entre le ciel et la terre permet à l'homme de mieux réagir dans le monde physique. Et cette tâche pratique que l'on s'assigne est le trait le plus marquant du nouveau savoir."
Faouzi Skali explique, par la suite (p.61), la différence de vision du monde occidental, qui ne donne la priorité qu'à la "relation causale et à l'expérimentation" et qui marque "la science sur un plan strictement horizontal, orientation inaugurée par la "révolution" copernicienne."
Inversement,(...) "La relation verticale qui avait prévalu pendant tout le Moyen Age islamique avait, lorsqu'elle était appliquée au domaine de la nature, tendance à ne pas prendre en considération les relations causales "horizontales" des éléments naturels entre eux, mais leur caractère spécifique, individuel dans sa relation avec une essence spirituelle."
Il ne faut pas concevoir différemment la réalité de l'être en soi et celle qu'étudie la science. Il y a imbrication entre les deux, et nous devons avoir une lecture autant "horizontale" que "verticale" des choses.