J’ai toujours été sceptique. Le coup de foudre. Déjà rien que le nom ça fait un peu peur non? Je ne suis pas une romantique, les chabada ba da, très peu pour moi.Donc, on ne peut pas dire que je cultive un terreau particulièrement propice à l’éclosion de tels sentiments.
Et pourtant… Je dois témoigner .( j’aurai pu le faire dans Confessions Intimes, mais ça aurait perdu de son charme).J’ai été touchée par la foudre.
Le mercredi 5 Octobre 2005 à 13H14.J’étais crevée, pas belle à voir, les cheveux collants sur ma figure, et je portais un truc informe. Pourtant, il s’en est fichu royalement. On s’est regardé, et on s’est plu. Immédiatement. Irrémédiablement.
Tout de suite, ça a été l’entente parfaite, ou presque. Quelques ajustements quand même furent nécéssaires pour faire cohabiter ces deux inconnus que nous étions.Et c’est ainsi qu’à commencé un étrange ballet ( que n’aurait pas renié Kamel Ouali) fait de regards, de sourires, de peu de mots finalement.
Qu’ai je besoin de lui dire qu’il ne sait déjà? Si l’on parle, c’est pour écouter les mélodies de l’autre, ses souffles, ses rhytmes…
Depuis le début, lui et moi sommes complices, naturellement. Il est tout ce que j’attendais. J’essaie d’être ce qu’il pourrait espérer de moi.
Trop idéaliser, ce n’est jamais bon, bien sûr, mais pourtant. Ses rires, ses joies, son caractère, son humour qui fuse, ses éclairs d’intelligence… Je l’aime.
Même si parfois c’est exigeant, c’est compliqué, avec lui, ça ne l’est jamais vraiment. Avant de se connaitre pour de vrai, les relations que l’on avait étaient paisibles, douces, sereines. Puis ça a continué sur le même mode, il rend simple et limpide tout ce qu’il touche.
Je n’attends rien de lui, que de le savoir exister libre et joyeux, comme il est toujours. Je l’aime
Mon fils