On se demande ce qui permet à Jean Marie Bigard de prêcher ouvertement sur les ondes la théorie du complot pour les évènements du 11 Septembre. Il n’y a aucun doute à avoir. Tout ce qui s’est passé s’explique par une seule chose, le terrorisme de Ben Laden, la complicité de Saddam Hussein, la malveillance des Arabes, et surtout un nombre de coïncidences malheureuses qui ont contribué à cette tragédie. Le manque de chance et la nature se sont ligués pour infliger à l’Amérique une raison d’entrer en guerre avec les Arabes malfaisants.
12 SEPTEMBRE / Ashoka / Oulala
On se demande ce qui permet à Jean Marie Bigard de prêcher ouvertement sur les ondes la théorie du complot pour les évènements du 11 Septembre. Il n’y a aucun doute à avoir. Tout ce qui s’est passé s’explique par une seule chose, le terrorisme de Ben Laden, la complicité de Saddam Hussein, la malveillance des Arabes, et surtout un nombre de coïncidences malheureuses qui ont contribué à cette tragédie. Le manque de chance et la nature se sont ligués pour infliger à l’Amérique une raison d’entrer en guerre avec les Arabes malfaisants.
Tandis que les Américains jouent à « Je cherche après Titine et ne la trouve pas » avec Ben Laden, planqué dans sa caverne d’Afghanistan comme le monstre du Loch Ness dans le lac du même nom et que Saddam Hussein a fini au bout d’une corde après l’invasion de l’Irak, des abrutis de plus en plus nombreux mettent en doute la version officielle du 11 Septembre. Il faut dire qu’il existerait des coïncidences troublantes, dont l’analyse permettrait à ceux à qui il reste encore quelques neurones intacts de douter. Il y a bien moult doctes experts qui s’évertuent dans la presse à qualifier d’ « obscurantisme doublé d’antisémitisme et d’antiaméricanisme » toute velléité de prêter quelque oreille à la théorie du complot. Passons en revue ces coïncidences, qui sont à l’origine des rumeurs qui ne dérangent, soit dit en passant, personne. Les hautes sphères du pouvoir ont un principe sacré : « Les chiens aboient mais la caravane passe » et « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ».
Première coïncidence malheureuse : En plus de cent ans, aucun immeuble à structure métallique ne s’est effondré lors d’un incendie. Ou plutôt si, il y en a eu trois, les trois immeubles du 11 Septembre. C’est ce qui s’appelle pas de pot. Au cours des cent dernières années, des milliers d’immeubles ont été détruits à la dynamite et ils se sont tous effondrés à la vitesse de la chute libre soit environ 15 secondes, comme les 3 immeubles du 11 Septembre, alors que ceux-ci auraient dû s’effondrer en plus de 45 secondes compte-tenu de la loi de conservation d’énergie et la résistance de chaque étage inférieur lors de l’effondrement. Le 11 Septembre 2001, Dieu était avec Ben Laden et Saddam Hussein et a donné l’ordre à la nature de ne pas respecter la loi de conservation d’énergie bien connue des architectes, des ingénieurs et des démolisseurs. Pas de pot pour l’Amérique et une aubaine pour les deux Arabes malfaisants. Coïncidence d’autant plus malheureuse que deux immeubles (les deux tours du World Trade Center) ont été chacune percutée par un avion le matin, tandis que le troisième immeuble de 50 étages s’est effondré dans l’après midi, sans avoir été percuté. Une coopération spontanée d’un immeuble en mal de démolition, pas même effleuré par un Cesna. Pas de pot quand on sait qu’il renfermait des archives de Wall Street et du FBI. Ces Arabes sont des génies, des stratèges et des terroristes qui ont un pot d’enfer !
Coïncidences numéro 2 : Le Norad est une organisation militaire fondée en 1957 et les généraux ont toujours eu le pouvoir de faire abattre par les avions militaires du Norad les avions présentant un danger dans l’espace aérien américain. Le Norad n’est pas intervenu le 11 Septembre 2001. Le Vice-Président Dick Cheney avait obtenu de Donald Rumsfeld quelques semaines plus tôt l’exclusivité du commandement du Norad, aucun général d’aviation ne pouvant plus intervenir. D’ailleurs le jour même du 11 Septembre, Dick Cheney dirigeait des manœuvres du Norad, lors d’un exercice de simulation d’une attaque d’un avion sur les tours du World Trade Center, à quelques centaines de kilomètres de New York. Sans doute trop occupé par cet exercice, Dick Cheney n’a pas cru bon faire intervenir le Norad pour stopper les avions qui ont frappé les tours. Rendez-vous compte ! Là encore la malchance a profité à ces pourris de terroristes.
Coïncidence numéro 3 : Des centaines de témoins présents sur les lieux de la tragédie, des journalistes, des policiers, des pompiers et des ambulanciers plus des badauds et des curieux ont entendu de fortes explosions. Des dizaines de films et de photos montrent des explosions en chaîne dans les étages des deux tours. Aucune chaîne de télévision officielle n’en a fait mention. Ces cons d’Arabes terrroristes sont arrivés à placer des dizaines de charges explosives dans les étages et personne n’a rien vu. Sans doute que, mortifiés par cette preuve d’habileté et de machiavélisme des terroristes, les autorités américaines ont préféré feindre n’avoir rien vu ni entendu. On sait bien qu’il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ni de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, mais que des milliers de gens présents sur les lieux n’aient ni vu les explosions ni entendu les bruits assourdissants, on voudrait leur conseiller d’aller chez un toubib pour se faire faire un check-up complet. C’est une incroyable coïncidence qu’aucune des vidéos (il y en a des dizaines qui circulent sur l’Internet) où on voit et entend les explosions ne soit parvenue aux enquêteurs. Coïncidence encore que certains policiers américains malveillants aient fortement conseillé aux pompiers de ne jamais faire mention de ces explosions.
Coïncidence numéro 4 : Les réacteurs du supposé Boeing qui a défoncé le Pentagone ont brulé puisqu’on n’a trouvé aucun débris. Étant normalement fabriqués en titane qui fond à plus de 1600 degrés et l’incendie sur place ayant atteint une température de 1000 degrés, ils n’auraient pu bruler. On doit donc conclure que ces réacteurs étaient fabriqués en matière plastique ou tout autre substance qui fond à moins de 1000 degrés. Interrogés, les responsables de Boeing ont refusé de répondre, tant ça la foutrait mal d’avouer qu’ils équipent leurs avions de réacteurs construits avec du fer à ferrer les ânes. De plus, quand on sait que le Pentagone est l’immeuble le plus gardé au monde et que des centaines de caméras de surveillance ceinturent l’édifice, les Américains ont joué de malchance. Aucune caméra n’a pu filmer le Boeing incriminé. Une photo satellite prise quelques jours avant le 11 Septembre montre clairement une trace blanche de quelques dizaines de mètres de longueur, comme les bandes d’une autoroute, qui a correspondu à la trajectoire du missile, zut je veux dire du Boeing, qui a frappé le Pentagone. Conclusion : Les Arabes, là encore, sont les rois de la technologie.
Coïncidences : Les bandes des contrôleurs aériens ont été détruites par le FBI, ainsi que les vidéos des immeubles qui ont filmé l’attaque du miss..., euh je veux dire du Boeing sur le Pentagone. Les terroristes Arabes ont de la chance, aucune preuve tangible n’existe de leur félonie. Ah, si ! On a bel et bien retrouvé intact le passeport de Mohamed Atta dans les décombres fumants du 11 Septembre. Conclusion : Les Arabes impriment leurs passeports sur du papier magique, aux propriétés extraordinaires, qui résiste à des températures de près de 1000 degrés.
À l’énoncé de ce faisceau de coïncidences, il ressort clairement que Bigard a eu tort de mettre en doute la version officielle. C’est bel et bien ces pourris de terroristes Arabes qui ont, vicieusement et avec une incontestable maestria, fait péter le World Trade Center et un autre immeuble connexe, et ont réussi la prouesse de faire passer un gros Boeing dans un trou de moins de cinq mètres de diamètre tout en ne laissant sur place aucun indice, pas un seul débris du Boeing, même de la taille d’un cheveu. On croyait que l’occident avait la technologie, mon œil ! C’est les Arabes qui détiennent les secrets les mieux gardés, mais on ne peut guère les interviewer pour enquêter, ces cons se terrent dans des cavernes insalubres en Afghanistan. C’est vrai qu’à l’occasion ils filment Ben Laden ou un autre terroriste (pas difficile, il y en a des milliers), en train de vociférer, mitraillette en main et rictus de circonstance qu’on distingue clairement malgré la barbe. Tout un folklore qui égaie nos longs séjours devant la télé.
Le candidat républicain, John Mc Cain, a promis la capture de Ben Laden. Le ridicule ne tuant plus personne depuis le 11 Septembre, il y a beaucoup de pauvres manipulés en Amérique qui l’ont cru. Jean Marie Bigard a demandé pardon. On le comprend, après une bourde pareille. Pensez-donc, il n’y a aucun doute sur le 11 Septembre et cet écervelé, dans un moment d’exaltation (avait il fumé un joint ou picolé quelques verres de trop) a osé jeter un pavé dans la mare. L’establishment l’aurait écartelé, émasculé, pulvérisé et même pire et plus s’il avait osé dire qu’il était sérieux ce jour-là. Pauvre Bigard.
Ceci dit et beaucoup plus sérieusement, j’adresse mes pensées aux victimes du 11 Septembre qui, elles, ont bel et bien péri. Saura-t-on un jour de la main de qui, alors qu’on devine sans peine pourquoi ?