Blood Diamond est un joyau de film d'aventures moderne, un peu à l'image d'Amistad, le film de Spielberg sur l'esclavage, à savoir :
- un, voire deux, héros charismatique(s),
- un cadre historique, véridique, violent, à la limite du supportable et remuant la conscience du spectateur juste ce qu'il faut,
- de l'aventure et du suspense,
- un happy end providentiel et réjouissant,
- le tout mâtiné d'une grande rasade de morale sauve.
Le but n'est pas de descendre cet excellent film, il a le mérite d'évoquer la sanglante guerre civile qui s'est produite en Sierra Leone en 1999, dans l'indifférence quasi-mondiale. Leonardo joue le rôle d'un mercenaire-baroudeur-contrebandier, Archer, qui rêve de se tirer du continent africain. En prison, il croise un pêcheur (Djimon Hounsou, le même qui jouait dans Amistad, tiens, quelle coïncidence...) qui a trouvé et caché, à l'insu de ses geôliers, un énorme diamant rose, alors qu'il était prisonnier des rebelles dans une mine diamantifère. Archer propose au pêcheur de l'aider à retrouver sa famille et notamment son fils, enlevé et enrôlé de force dans les troupes rebelles, contre le diamant.
Affiche française
© Warner Bros. France
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L'évocation de la guerre civile est parfois insoutenable, notamment en ce qui concerne la violence faite aux enfants pour en faire des enfants-soldats.
Jennifer Connelly joue un petit rôle-potiche de reporter pour faire prendre la sauce et faire digérer le fait qu'il n'y a aucune scène d'amour. Elle s'en tire avec les honneurs.
En revanche, le réalisateur, Edward Zwick, aurait pu nous épargner la scène d'agonie finale supposée faire sortir les mouchoirs, mais qui se révèle juste très longue.
A noter qu'à l'époque, le site officiel du film proposer des liens vers le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et Amnesty International.
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