Pendant que le Pinot fermente déjà à grand blub et avec une mousse, digne d'un effervescent dans la petite cuve en haut de
la maison, nous attendons la maturité idéale des autres cépages.
Assez de temps, pour peaufiner la protection de la maison contre les pluies, qui vont revenir. Klaus change quelques gouttières de l'atelier contre des plus grandes. Mais aussi pour
me consacrer à la récolte et cueilette de la pallette de fruits, que chaque automne nous apporte autour de la maison.
Mûres à profusion - là, ils ont pleinement profité des réserves plus
importants en eau de cette année - prunes, que je transforme en gâteau
presque quotidien depuis deux semaines, les pommes d'été à manger tout crues ou en compote, figues, savourées fraîchement cueillies sur l'arbre, pêches de vigne aux couleurs chatoyantes, que quelques noisettes, parce que là, les écureuils vont plus vite, et last, but not least, les
savoureuses tomates, que me livre depuis quelques semaines mon petit
jardin.
Un régal tout les jours, ces salades de tomates anciennes, avec quelques feuilles de basilic, un petit chèvre frais et un filet d'huile d'olives... J'en mange plus en dehors de cette période - tellement c'est supérieur à tout ce qu'on peut acheter
dans le commerce - cela vaut le coup d'être patiente et de s'abstenir le reste de l'année, pour connaître le vrai plaisir d'autant plus intensément - comme pour beaucoup de
choses.
et il reste encore à attendre les noix, qui commencent tout juste à tomber, les marrons et plus tard les olives...