Motards de la police

Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir mis la photo du jour…

En milieu de matinée, j’ai pris ma voiture, et je suis allé à l’Assedic. Je devais faire une course en ville, donc je n’ai pas pris le route la plus directe (déviation qui amène à l’autoroute).

C’est vendredi, jour de marché, la ville est assez congestionnée. J’ai reçu un coup de téléphone sur le portable, je l’ai dans la poche (ma sonnerie : une sirène de police, sans commentaire…), le temps de me garer (hé oui), de le prendre, c’est tombé sur le répondeur. J’ai rappelé, ça a pris un bon moment.

Tout ça pour en arriver à ce que je voulais vous raconter.

Je traverse la ville, en passant par l’avenue du 22 Août, en direction du boulevard de Genève (lien ici). Je m’arrête au feu, et d’un coup je vois un motard me doubler, par réflexe je tourne la tête : c’était un motard de la police (je me dis « c’est bien ma chance… »). Il était seul, je m’attendais à en voir un second. Il est resté un instant juste devant moi (le temps que je mate bien sa botte), puis il a bifurqué, et j'ai pensé qu’il allait s’engager dans le flot de circulation.  A ce niveau là, le carrefour, avec des feux, est grand, car il sépare quatre  avenues centrales de la ville.

Quelle n'a pas été ma surprise de voir, au moment où je m'engageais à mon tour, que le motard se mettait au milieu du carrefour,  et qu'en fait il y en avait déjà un sur le côté gauche (à côté d'un jeune en scooter), et un troisième se trouvait bien en face, mais qu'il rejoignait le premier.

Avant de voir le jeune en scooter, j'ai pensé qu'ils allaient bloquer la circulation, mais ensuite j'ai compris, le jeune n'avait pas de casque. J'étais dans la circulation, pas trop eu le temps de regarder plus. J'aurai été à pied, je n'aurai rien loupé de ce contrôle. J'ai continué ma route sur l'avenue de Genève, l'esprit bien occupé... .

voilà c'est fini...