11 110 coureuses courageuses ont pris dimanche dernier le départ de la Parisienne, soit 1934 de moins que le nombre d'inscrites ; loin de moi l'idée de blamer celles qui furent soudain frappées d'une panne d'oreiler, d'une attaque de tendinite ou d'un foudroyant "j'avais oubliémaisjepeuxpasj'ai piscine" car à l'heure du départ, moi j'étais au lit (en train de me préparer psychologiquement à la piscine que je n'avais pas oublié).
Par contre, la veille j'étais sur le village lié à la course qui avait investi le Champ de Mars. Je n'avais pas fait le déplacement pour déguster du sojade citron orange, même si ce fut le petit bonus gustatif de mon escapade dans le 7e. Non j'étais là pour en prendre plein les mirettes de danse indienne.
Je me damnerai pour un nam au fromage, je vendrai mon père, ma mère et mes soeurs le marteau et le bonheur pour un lassi à la mangue. Je rêve de cures de curry ; bref la gastronomie indienne titille mes papilles. Mais plus encore mes pupilles s'illuminent dès que j'aperçois plus trois pas de danse indienne. Je me souviens d'instants suspendus aux chorégraphies de Raghunath Manet accompagné par Didier Lockwood, de week-end ensoleillés enchanteurs quand le square Saint-Lambert était dévoué à la danse indienne.
Le programme proposé par les élèves de Ocean indien explorait des danses traditionnelles de plusieurs régions.
http://passionculinaire.canalblog.com/archives/2008/05/14/9159705.html
Et comme quand même je suis presque une marathonienne des fourneaux, j'ai décidé de faire mon propre garam massala. J'ai opté pour cette recette
http://www.epicurien.be/blog/recettes/cuisine-indienne-indes/garam-massala.asp
en optant pour la version
"3 mesures de coriandre, 2 mesures de poivre noir, ½ mesure de muscade, 2 mesures de cumin, 1 mesure de clou de girofles, ½ mesure de cardamome, 1 bâton de cannelle".
Vous apercevez le résultat sur le petit bocal de la photo.
Des parfums fort agréables déferlèrent dans ma cuisine je crois que je vais tester toutes les variations...
Et puisqu'on en est à parler de patate et de Paris profitons-en pour signaler que le week-end prochain (enfin demain et après-demain) un vent de folie force 7 soufflera sur le Luxembourg pour faire de nous des adorateurs reconnaissants de Parmentier
http://www.fldhebdo.fr/le-rendez-vous-des-fous-de-pommes-de-terre-artb52952-6.html
Argh, quand on vit à Paris c'est impossible de passer tout un week-end au four, y a toujours une tentation qui nous appelle au moulin (rouge le week-end prochain aussi avec la Fête de l'Huma).