Les internautes peuvent donc désormais voir apparaître un bandeau transparent à l’intérieur des vidéos qu’ils regardent en ligne. En cliquant dessus, le clip s’arrête pour jouer la publicité du partenaire. Après celle-ci, la vidéo initiale reprend son cours. Si l’utilisateur choisit de ne pas cliquer sur la bannière, elle disparaît après 15 secondes.
Pour ces publicités qui s’insèrent dans leur création, les contributeurs seront rémunérés sur un modèle mêlant coût pour mille (CPM) et coût par clic (CPC). Sur les sommes qu’ils pourront espérer toucher, Google, la maison mère du site de partage de vidéos, se montre très discret.
Pas d’insertion sans autorisation
En aucun cas, YouTube n’insèrera des publicités dans les vidéos des internautes sans une autorisation explicite de leur créateur. A l’inverse, tout le monde ne pourra espérer arrondir ses fins de mois avec ses vidéos postées en ligne. Google sélectionne ses partenaires depuis juin dernier.
Pour faire partie de ces happy few, les contributeurs français doivent s’inscrire en ligne au « Programme partenaire ». C’est l’équipe du site qui décide, après avoir regardé leur chaîne, de leur participation ou non au programme. Inutile de préciser que ces vidéos doivent être originales et que les contributeurs doivent en posséder les droits.
Si les créateurs de vidéos ne peuvent choisir les bannières qui agrémentent leurs œuvres, ce n’est pas le cas des annonceurs. En toute logique, Toyota a choisi de faire apparaître la publicité pour son nouveau modèle dans des essais filmés de ses véhicules.
« Les annonceurs définissent les secteurs sur lesquels ils veulent voir apparaître leur marque et leur publicité. Nous leur proposons un inventaire. Et ils peuvent choisir de placer leur bannière en flash transparent vidéo par vidéo », précise-t-on au sein de Google. Les publicités au format flash de Toyota sont, par exemple, diffusées sur les chaînes YouTube de BBC et Motors TV.
Par Hélène Puel, 01net.