Avec quelques jours de retard, je commence à apprécier pleinement cette fin de vacances.
Je l’appréciais déjà, pour d’autres raisons, lorsque j’étais encore en activité, ayant alors la chance de bénéficier d’occupations professionnelles variées et intéressantes que j’avais, après un mois de congés, hâte de reprendre.
Je l’apprécie maintenant car dans la journée les trottoirs sont moins encombrés, jeunes et enseignants étant au boulot. Les places en terrasse, au café, pour un demi ou un café, sont plus nombreuses, la plupart des estivants étant partis. Je retrouve “mon” marché de la Libération qui a maintenant déménagé sur Malausséna, dont les stalles s’étaient éclaircies, ainsi que les boutiques alimentaires attenantes, pour la plupart maintenant rouverte.
Et puis, mon épouse ayant repris le travail (heureusement qu’il y en a qui travaillent encore pour me garantir ma retraite), je retrouve mon rythme et mes habitudes domestiques d’avant-juillet, agrémentant mes lectures d’un peu d’exercice physique au dehors, alternant mes stations face à l’écran de commissions pour les repas du soir, ainsi qu’un peu de ménage sommaire en écoutant la radio,… Le tout doucement, tranquillement, sans vraies contraintes, avec souvent, en fin de matinée ou d’après-midi, quelques copains passant prendre une 1664 et discuter le bout de gras.
Je m’enfonce progressivement dans un état proche de la sérénité, épilogue normal d’une vie agitée? A moins que je ne plonge progressivement dans des habitudes de “vieux con” achètant bientôt un fusil pour tirer sur les enfants qui font du bruit dehors en jouant. J’avoue ne pas encore avoir définitivement tranché.
Heureusement qu’à défaut du PS, la Commission Cuisine et l’Université Populaire 06,.., et le reste, vont revenir booster cette semi-paresse.
Tout autre sujet: “Le temps des muselières….”, sur Krapaoblog .