La semaine dernière, le ministre de l’Égalité a annoncé une nouvelle loi qui permettrait d’avorter librement pendant les 12, 14 ou 16 premières semaines de grossesse. Mgr Sebastián Aguilar, archevêque émérite de Pampelune, interroge :
"Est-ce un progrès d’accorder des facilités pour tuer des êtres humains innocents dans des conditions de plus grande faiblesse, par décision de leur mère et avec la complicité des professionnels de la santé et de la vie ?"
"promulguer “la meilleure loi possible sur l’avortement”, c’est se moquer de nous. En ce moment toute personne de culture moyenne sait qu’un avortement volontaire est un homicide prémédité et perfide. Avorter n’est pas, comme ils le disent de façon hypocrite, “interrompre une grossesse”. Avorter volontairement c’est détruire violemment une vie humaine dans le sein maternel. Et c’est ce que maintenant nos gouvernements veulent faciliter aux femmes espagnoles. Ils veulent leur donner des facilités pour qu’elles tuent ou fassent tuer leurs enfants".
Le prélat appelle à
"ne pas être complice de ce massacre silencieux, hypocrite et cruel, de cent mille avortements annuels. La permissivité à l’égard de l’avortement fait de nous une nation dégradée et corrompue. Nous ne pouvons pas être complices dans cette course vers la destruction morale de l’Espagne et des espagnols".
À sa suite, de nombreux mouvements et associations pro-vie se sont mobilisés.