Quand la police avait le radar.... dans l'oeil !

Qui n'a jamais entendu dire "qu'on arrête pas le progrès" ? Qui ne s'est jamais dit "Waouw ! C'est dingue ce qu'on fait maintenant !" Toi ? Toi ? Toi là bas, au fond ? Tu ne t'es jamais dit que "le progrès c'est formidable" ? Bon, ben.... Puisque tu insistes, voici de quoi te couper la chic. T'en boucher un coin. T'en mettre plein la vue. Et tout ça grâce à la police. Oui monsieur, parfaitement !

Voici quelques temps, la police qui ne savait pas quoi faire de ses gyrophares, se promenait dans Rouen. Et comme chacun le sais, Rouen, c'est le lieu idéal pour transformer l'abstrait douteux en concret irréfutable, ce n'est pas Jeanne D'Arc qui nous dirait le contraire.

C'est donc en toute légitimité, puisqu'on était à Rouen, que la police m'arrêta ce 5 août dernier pour me reprocher deux infractions que je n'avais pas commises, à savoir brûler un feu tricolore inexistant et un dépassement de vitesse en centre ville.

Mais craignant, pour avoir vu l'invisible, de finir rôtis comme des poulets, (Eh ! J'ai dit "pas de commentaires" ok!?!) sur le bûcher qui envoya Jeanne d'Arc refroidir en enfer (...), les deux agents eurent l'idée d'inventer la preuve irréfutable : le radar.... oculaire !

Le principe de cette merveilleuse invention ? Très simple. Prenez quelques bières, un peu de culot, une voiture de police et un uniforme. Mélangez le tout dans le centre ville de la capitale normande et vous aurez le courage d'écrire sur le PV du contrevenant que pour constater l'infraction.... vous avez estimé sa vitesse !

Je vous l'avais bien dit, on arrête pas... le poulet !

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