De la Compassion

Dernièrement, face à certaines personnes, je suis comme prise de compassion ou de pitié. J’en sais trop rien. En vérité, j’arrive pas tellement à différencier la pitié de la compassion, cette dernière est peut-etre juste un peu plus noble, moins péjorative que la première.

Bizarrement entre 2 malades, celui qui est seul me touchera plus que celui qui est mal accompagné. Peut-être bien parce qu’en rentrant, le premier se trouvera face à sa propre solitude en plus de sa maladie (grave ou moins). Le mal accompagné, même s’il se dispute en rentrant, il a quelqu’un qui lui répond et à qui répondre.

Suis pas une sainte ni même une âme charitable. Seulement, je ne sais pourquoi, j’ai envie de prendre des nouvelles, savoir si tout se passe bien malgré tout, si le moral reste bon, scruter des réactions … mais j’ai peur de déranger alors même que la personne concernée ne semble pas réfractaire (c’est peut-être un peu fort mais je ne trouve pas mes mots ce soir) à ma sollicitude alors que nous sommes loin même très loin d’être des intimes. Je dirai que nous avons des relations plutôt professionnelles (non il ne s’agit pas de mon maq’ ^^)

En fait, je suis un peu perdue face à ce genre de sentiment. D’un coté, je prendrai volontiers la terre entière sous mon aile adipeuse et d’un autre, ça dépend vraiment de mon feeling. Y’en a c’est physique, ils ne m’inspirent rien, indifférence voire médisance. C’est pas étrange ?? De fonctionner “à la tête du client” ?? Vous en pensez quoi ?? Vous faites comment ??