Chez Showtime, on fait fort. Après Dexter, c’est Californication qui remontre le bout de ses moustaches. Enfin, les deux premiers épisodes.
Impatiente, j’ai évidemment regarder les deux premiers épisodes à la suite. Encore une fois, on a d’abord le droit à un résumé de ce qui s’est passé la saison précédente. Je fais partie de ceux qui crie à la bonne idée. J’ai été vite perdue avec certaines séries à cause de ce manque. Ces derniers temps, il est aisé de devenir spectateur de dizaines de séries, et lorsqu’un an espace deux saisons, c’est parfois hard de s’y retrouver. Big Love en est le meilleur exemple, ses histoires étaient complexes, et je me suis vite perdue lorsqu’ils ont repris la deuxième saison.
Bref.
Hank Moody est de retour avec la femme de sa vie. Les premières images de cette saison sont donc plus soft qu’une pipe biblique-rah cette saison 1… Hank est nu, dans son lit, patché à la nicotine pour arrêter les excès, à commencer par la clope, donc. Cela dit, le réveil par California Dreamin’ des Mamas and Papas nous questionne : est-ce ironique, sachant que Hank veut déménager à NYC à nouveau, qu’il est sur la corde raide, à deux doigts de faire de nouvelles conneries?
Karen l’a bien compris, elle ne veut pas de retour en arrière : et hop, une vasectomie pour Moody!
Le changement est derrière la porte : de nouvelles images au générique, Karen et Hank enlacés… Mais les infirmières sexy, les anciennes amantes, les culs toujours plus ronds… Chacun se pose la question : quand Hank va-t-il commettre un faux pas? Soyons honnêtes, Hank ne peut pas devenir sage du jour au lendemain.
Ce sont les plus jeunes qui semblent avoir conscience de ce qu’il se passe réellement. Becca et Mia. La première aura ses mots, dans l’épisode 2, qui résument bien la série « Tu ne peux pas le forcer à changer. Il faut l’accepter comme il est ».
Elle ne veut pas déménager. Elle préfère draguer et jouer à Guitar Heroes. Elle a les pieds collés sur terre, cette petite, je vous dis.
Californication 2.0, c’est donc une saison du changement…En apparence. Hank est de nouveau avec Karen, il se force à devenir monogame, il arrête de fumer, sa fille joue à Guitar Heroes et utilise un téléphone dernier cri… 2.0 avance avec son temps. Et pourtant, tous les signes qui nous prouvent que tout va partir en couille sont là.
Crazy Little Thing Called Love 2 est en route sans que Hank soit au courant, le livre de Mia est en promotion alors que son père l’a laissé seule chez elle où elle organise des orgies, Charlie est viré à cause de monumentales scènes de masturbation filmées, Marcy se dope constamment, Karen recherche un emploi alors qu’elle est accro au travail, Hank se trouve de vagin pour un cunnilingus, se bat avec un policier et se retrouve en taule, dragué par des motards… Hum. Oh, et Hank, Karen, Charlie et Marcy se retrouvent, comme avant…que ça parte en couille. D’ailleurs « We’re together until we fuck it up…It could be any second, now » est assez parlant comme phrase^^. Karen apprend une leçon : elle ne peut pas changer Hank. Mais va-t-elle tenir le coup? Tam tam tammmmmmm.
Californication n’est pas plus sage mais prend son temps.
Oui, le passé poursuit Hank. A travers ce nouveau personnage, notamment, qu’il rencontre à une fête et qu’il retrouve en prison. Ce dernier lui avoue que même s’il se dope avec ce qu’il veut, qu’il baise ce qu’il veut, qu’il est riche…Il ne veut que son ex-femme. Woh, revival, quand même, non?
Oh, et je ne peux pas clore ce résumé sans parler d’Alexis Arquette, Robert, avant son opération. La soeur de Patricia et David (entre autre^^) apparaît pour deux plans de 3 secondes chacun. Juste de la dérision : elle apparaît en drag-queen dans une prison pour homme.
Bref, cette saison 2 promet! Est-ce étonnant? Non.
Ouh, et juste pour comme ça :