Mon Université d'Eté ou l'incompétence du journalisme contemporain

Cet article sera provocateur, je le fais pour répondre à Lame de Fond (c'est la première fois que je lui donne autant d'importance, mais parfois il soulève des bonnes interrogations) mais aussi à tous ceux qui n'étaient pas à La Rochelle. Car enfin qui peut dire ce qui s'est passé à La Rochelle ? Les militants qui y étaient.
Et certainement pas les journalistes. Je tiens à préciser ce point. Je ne parle ici que des journaliste radios-télés qui symbolisent l'agonie de la démocratie aujourd'hui. Pour la presse écrite je ne ferai pas de généralités, il y a trop de disparités dans la couverture des événements socialistes, au sein même d'un journal (je réponds ici au future commentaire de MG). Certains journaux quotidiens couvrent avec un vrai travail de journaliste, d'autres pêchent parfois dans leur travail (peut être par manque de moyens), certains (dont la République du Centre) sont de vrais torchons qui ressemblent plus à Paris Match.
Alors comment s'est passé La Rochelle ?
Ce sera court, mais vrai. La Rochelle est un rassemblement militant. C'est donc convivial. Première contradiction avec les commentaires radios-télés qui nous parlent de lutte de pouvoir. Mais quelle connerie ! Alors les trois mille militants présents luttent. Mais ce n'est pas un combats de gladiateurs romains. Tout le monde est à égalité à La Rochelle. Si il y a des luttes, alors elles sont entre tous, ou alors il n'y en a pas dans l'université d'Eté. Les luttes et les guerres de chef sont un fantasmejournalistique. Ils arrivent avec leurs commentaires déjà prêts.
Ensuite La Rochelle est un lieu de débat. Nombre d'ateliers sont organisés. Il en sort des idées, positions politiques. On y trouve un travail excepionnel. Quel insulte aux militants socialistes que de dire que rien n'en est ressorti. Ici les comptes-rendus : http://larochelle2008.parti-socialiste.fr/category/ce-qui-sest-dit/
Enfin je m'attaquerai au journalisme moderne. Et là encore je ne parle ici que des radios-télés qui sont les premières sources d'information en France; voire les seules pour plus de la majorité des Français.
Ils sont tout simplement mauvais ces journalistes. Ils ne font pas leur travail, tout ce qu'il cherche est qu'on les remarque parce qu'ils ont fait tel scoop. Ce que je raconte là a été vu à La Rochelle. Lorsque vous sortez pendant le discours d'Hollande avant la fin, avant même la moitié, vous remarqerez les reporters télés en train d'enregistrer leur commentaire du discours qu'ils ne peuvent avoir en version papier que depuis 10 minutes, et donc pas encore lu en entier. Ils vous diront donc qu'il n'a rien dit. Et pourtant, quel discours !
Journalistes raiods-télés vous désinformez, vous tuez à petit feu la démocratie.
Je demanderai aussi à tous les lecteurs du Lac d'acheter les quotidiens nationaux. Ils en apprendront plus, même avec le Figaro.