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Ah...les vacances dans le Guizhou

Publié le 11 septembre 2008 par Bguilleu

Coucou les pengyou, ca gazouille ?

Retour sur les aventures de bibi dans le Guizhou dont le précédent épisode s’était terminé dans la boue. Comme c’est la rentrée scolaire, un petit résume cartographique va vous permettre de « réinvestir les acquis » (!!!) du message précèdent.

 

Cette dernière route (pointillés), « la boueuse », fait office de frontière entre les provinces du Guizhou et du Guangxi, dont le nom officiel est « région autonome Zhuang du Guangxi ».

C’est donc par le village de Chengyang, proche de Sanjiang, que commence notre itinéraire. Chengyang est réputé dans la région pour son splendide pont « du vent et de la pluie », structure dont bibi vous avait fait les présentations dans le précèdent message (les acquis les acquis !!!). Celui-ci tient sa renommée pour ses dimensions (76 mètres de long, 5 pavillons à toitures superposées) et surtout pour l’absence de pièces métalliques (et ça tient !), en effet tout est de bois et de tuiles. Il est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Le village de Chengyang est lui aussi charmant et surtout calme, on oublie très rapidement les galères du bus.

 


Requinqués par cette étape, bibi & Co partent pour le village de Ping an et ses rizières en terrasses de « l’épine dorsale du dragon ». Les champs de riz occupent en effet une place démesurée (60 kilomètres carrés) et suivent la morphologie des collines entourant le village, d’où le surnom. Ping An est un centre de la culture Zhuang, la plus grande minorité de Chine (18 millions), et Yao, autre minorité qui se distingue par leurs particularités capillaires. En effet, selon un critère de beauté, les femmes Yao coupent leurs cheveux que deux fois dans leur vie, à 18 ans et 38 ans ; le résultat est conséquent : c’est…long !... Un lever de soleil au-dessus des rizières et une rencontre matinale et forte amicale avec de Monsieur Serpent terminent le séjour sur place.

 

La suite du parcours nous amène à la célèbre Guilin, qui malheureusement est désormais un lieu incontournable du tourisme chinois. La ville est vite parcourue pour mieux perdre son temps à Yangshuo, bourgade présentant les mêmes attractions avec légèrement moins de monde (mais cela reste relatif…). Yangshuo, d’après les écrits, aurait inspiré les poètes chinois car elle « possède les plus belles montagnes et rivières sous le ciel », oui messieurs’dames. Les paysages, il est vrai, font partie de l’imaginaire chinois en Occident : des pains de sucre se dressant brusquement dans la plaine avec des cours d’eaux contournant ces pics karstiques. C’est vraiment peu ordinaire et cela s’apprécie davantage à vélo ou sur un radeau en bambou. Comme pour les femmes de Zhaoxing sur les billets de 1 yuan, un site de Yangshuo est imprimé sur le billet de 20 yuans.


 

 

C’est sur ces images que l’itinéraire se termine. Le trajet effectué est cartographié et à retenir pour le prochain examen.

 

Une bonne dose de nature, de rizieres serpentées, de transports (18h (Chengdu-Guiyang)+25h (Guilin-Chengdu) de train, 4+2+8+5+4+1+4+1+1 heures de bus), de villages de minorités résument ce voyage. N’hésitez pas à contacter bibi si vous souhaitez des infos en plus sur l’itinéraire.

A très bientôt,

Bibi


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