Je subis une attaque de torticolis au printemps et à l’automne. Douloureux.
J’en suis victime présentement. J’ai l’impression d’avoir le double de mon âge. La douleur commence à la nuque, entre les oreilles et elle continue jusqu’aux omoplates. Infernale.
Je mets de la glace suivie de chaleur, rien n’y fait. Terrible.
Je devrai subir cette douleur encore deux semaines. Ce qui est drôle, c’est que je me promène avec un carcan dans la maison. Je ressemble à une marionnette. Ça me donne le goût de me lancer en politique, surtout que nous sommes en pleine période électorale. J’m’excuse! J’avais pourtant dit que je ne parlerais plus d’élections. Plus fort que moi. Je n’ai jamais été autant indécis de ma vie. Je suis à peu près certain que les bleus font tout cela pour rien; ils vont garder le pouvoir et rester minoritaires. Pas de problème, c’est nous qui payons. Je ne peux voter pour eux, trop Bush, trop à droite, trop manipulateur. Les rouges sortent d’un scandale (les commandites, je me souviens), dont plusieurs candidats actuels étaient au pouvoir lorsque c’est arrivé. Le bloc bloque, il n’aura jamais le pouvoir, le NPD c’est la même chose. C’est fatigant à la longue de voter pour quelqu’un parce qu’on est contre l’autre. On finit par se sentir contre-productif. Il reste bien les verts. Un vert sans pouvoir, est-ce vraiment mieux?
Je pense à ne pas voter. Mais si je ne vote pas, je permets à n’importe quel ticounne de passer. Encore un doute.
Les politiciens sont tannés de se faire ridiculiser. Pourtant, depuis l’annonce des élections dimanche dernier, il s’est dit plus de conneries et d’énormités, que dans toute l’année. Ils se ridiculisent les uns les autres, des vrais enfants.
Même Dion et ses manières mémères, essaie de jouer au Fafanne cool; il dit qu’il est plus nationaliste que Duceppe, lui, le traître, le créateur de la loi sur la clarté.
Bon, je ne parle plus d’élections. Oups, j’oubliais. Le côté positif de la période électorale de cet automne, les chasseurs pourront rendre leurs camps plus chauds, grâce aux pancartes des candidats. Il paraît que ça isole bien l’intérieur d’un camp. Ne pas oublier de mettre la binette du candidat face au mur, pour ne pas avoir sa bouille dans la face à longueur de jour de chasse. Bon, je n’en parle plus.
C’est aussi la saison des mollusques; les huîtres, les moules. Voulez-vous me dire le rapport entre les mollusques et les élections. C’est peut-être parce que plusieurs nouveaux candidats sortent enfin de leur coquille. Bof...
Lo x