La couverture du Nouvel Observateur n'amusera personne au Château. Elle présente un Nicolas Sarkozy grimé en Louis XIV, entouré de ses proches courtisans.
On y parle de Christian Clavier, de Frédéric Péchenard (à la "promotion fulgurante à la direction générale de la Police nationale" et ami d'enfance du Président), Mikheïl Saakachvili (le président géorgien), patrons et hommes d'affaires. L'hebdomadaire parle de coïncidences: promotion ou heureux dénouement, Sarkozy n'y pour rien.
Un conseiller anonyme mais disert (Henri Guaino ?) défend pourtant maladroitement son chef: «La vraie différence entre Sarkozy et ses prédécesseurs réside dans l'absence d'hypocrisie. Mitterrand et Chirac aussi avaient des copains patrons. Ils leur donnaient des coups de pouce, mais en douce. Sarkozy joue la transparence. Comme l'a souligné Carla Bruni dimanche chez Michel Drucker, il n'est pas dans l'opacité.»
Coïncidence, Bernard Tapie était auditionné hier par la Commission des finances de l'Assemblée. "A aucun moment, strictement à aucun moment, on ne peut voir la main du pouvoir dans la décision de faire l'arbitrage", y a déclaré l'ancien homme d'affaires.
"J'ai 65 ans. Cette affaire dure depuis que j'ai 50 ans et le pronostic de mes avocats est qu'elle va durer encore dix ans", a-t-il expliqué. "A un moment donné, je dis 'halte au feu', il faut échanger le temps qui court contre une certitude de limitation du risque"Coïncidence, SINE HEBDO, de l'humoriste provocateur Siné viré de Charlie Hebdo pour une chronique contestée sur Jean Sarkozy, sort ... le jour du mariage dudit Jean Sarkozy.