Il n'y a pas si longtemps, l'industrie du disque et les artistes s'inquiétaient de l'avenir de la musique en raison du piratage. Même si celui-ci est toujours d'actualité et qu'il est pratiqué par des milliers d'audiophiles, l'industrie voit aujourd'hui d'un autre œil la musique téléchargeable sur Internet. Les Canadiens auraient d'ailleurs suivi la tendance puisque 18 chansons mises en ligne en 2008 auraient dépassé le cap des 50 000 téléchargements payants.
Ces statistiques sont basées sur le système Nielsen Soundscan qui comptabilise les achats d'albums ou de simples dans les magasins qui en sont équipés. Celui-ci est utilisé, entre autres, par le Billboard américain de la musique pour effectuer son classement.
On constate que la musique payante téléchargeable sur Internet est en constante progression. Des artistes comme Madonna, Katy Perry et Leona Lewis ont vu certains de leurs titres dépasser les 100 000 téléchargements depuis leur mise en ligne.
Selon le palmarès canadien Soundscan, ce sont un total de 18 chansons qui ont surpassé les 50 000 téléchargements payants en 2008. Parmi celles-ci, la pièce " 4 Minutes " de Madonna occupe la première position avec 126 600 téléchargements pour 23 semaines de mise en ligne. Viennent ensuite " I Kissed A Girl " de Katy Perry en deuxième position et " Bleeding Love " de Leona Lewis en troisième position. Dans le Top 10 figurent également la gagnante de l'émission American Idol de 2007, Jordin Sparks, avec sa pièce " No Air ", ainsi que Rihanna avec son succès " Take A Bow ".
Qu'est-ce qui explique cette progression des ventes de musique sur Internet? Tout simplement la possibilité de se procurer à moindres coûts des pièces d'un album que l'on n'aurait pas acheté autrement. Combien de fois avez-vous payé une vingtaine de dollars pour un CD qui ne contenait que deux ou trois bonnes chansons?
Tel que dit précédemment, de nombreux disquaires proposent également des pièces dans une qualité audio supérieure à celle que l'on retrouve dans la plupart des fichiers téléchargés illégalement sur les réseaux Peer-to-Peer. En plus d'une sensibilisation sur l'avenir de la musique et de nos artistes, de nombreux critères font en sorte qu'aujourd'hui, ceux-ci peuvent survivre malgré l'évolution technologique qui leur aura donné la frousse.
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