Pour apprécier un minimum ce Mamma mia !, deux conditions sont requises : ne pas être allergique à ABBA, et être un peu sourd. Pourquoi sourd ? C'est très simple. Primo, certains acteurs chantent franchement mal, et s'il est absolument louable de ne pas les avoir doublé, on a parfois envie de se percer un tympan ou deux. Secondo, quand ça ne chante pas, ça braille. Voilà en fait le gros défaut du film : il est totalement hystérique. Pendant deux heures, les personnages braillent, sautent dans tous les sens, et rebraillent un coup. La palme est à attribuer au trio de copines (Julie Walters / Christine Baranski / Meryl Streep), qui mettent régulièrement l'aiguille du decibelmètre dans le rouge tellement elles sont méga trop contentes de pouvoir se faire belles pour le mariage qui se prépare.
Du coup, l'avantage, c'est qu'on est très heureux quand arrivent les passages chantés, ce qui n'est pas toujours le cas lorsqu'on subit une comédie musicale. D'autant que si certains sont plus casserole que Callas (on ne citera pas de nom par respect pour Pierce Brosnan), d'autres se débrouillent plus que très bien. En particulier madame Meryl Streep, énergique, investie, émouvante. Il faut la voir chanter The winner takes it all, tellement convaincante qu'elle semble tout à coup transcender la mise en scène de Phyllida Lloyd, complètement transparente jusque là. Streep est une perle, LA perle du film, et donne au film ses élans les plus simples et sincères.
Les personnages sont aussi nombreux que les chansons, et on oscille entre le pathétique transparent (ah, les jeunes mariés, qu'ils sont tête-à-claques) et le sympathique (Firth, Brosnan et Skarsgard s'amusent bien et nous régalent lorsqu'ils enfilent leurs tenues disco). Tout cela au gré d'un film pas follement attachant, mais qui propose des ré-orchestrations souvent réussies des nombreux tubes du groupe suédois. Les groupies d'Agnetha, Benny, Björn et Frida y trouveront largement leur compte. Les fans de romantisme (très) cucul aussi. Quant aux autres, ils s'amuseront par intermittence, rongeant leur frein et se bouchant les oreilles lorsque l'hystérie prend le pas sur l'énergie positive.
6/10
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 03 septembre à 22:34
au bin ma grosse tabarnak de folle esti va don te branler chez vous dans un coin au lieu de faire chier le monde esti grosse tabarnak denculer de merde ptite pute kalisse tu te rend po comte ke tu fait chier tou le monde faike écrit pu sur ste site la fuk you pi e te souhaite de ta faire frapper