Je n’ai jamais aimé les provocateurs. Ceux qui se prétendent être de grandes personnes, influentes et en avance sur la société, alors qu’ils ne brassent que de l’air. C’est le cas de Michel Houellebecq. Comme lorsqu'il affiche sa sympathie pour le mouvement raélien dans La Possibilité d’une île, qu'il règle ses comptes avec sa mère dans Les Particules élémentaires ou qu'il déclare que l’Islam est la « plus conne des religions ». Et d'osciller constamment entre cynisme et nonchalance, entre suffisance et timidité.