Une jeune négociante en art de Monaco a roulé sur un pastel d'Auguste Renoir. Le dessin, fraichement encadré dans une enseigne de la Principauté, a glissé de son portofolio. "C'est en rentrant chez moi, à Roquebrune, que j'ai vu le pastel à l'envers sur le bitume devant mon garage avec une trace de pneu derrière !" raconte t-elle.
Etourdie, la jeune femme n'en est pas moins chanceuse puisque selon ses dires, l'œuvre aurait passé près de 3 heures sur la voirie avant qu'elle ne la récupère. Le tableau, qui serait en cours d'authentification, vaudrait « entre 30 000 et 50 000 euros » en bon état. Mais la jeune femme a avoué qu'il n'était pas en très bon état et que les trous qu'elles avaient faits n'arrangeraient rien. En effet, l'ajout de cette dédicace pneumatique, ferait perdre au tableau «jusqu'à un tiers de sa valeur ».
Malgré les 5000 € de restauration, la jeune femme a conservé son sens de l'humour déclarant : « Peut-être que Michelin ou Bridgestone seraient intéressés. » Avis aux manufacturiers !
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