Tennis : Pause et métamorphose

Le paysage tennistique bordelais poursuit sa mutation. Après la tenue de la 1ère édition du tournoi Challenger masculin à la Villa Primrose en mai, c’est au tour du tennis féminin de connaître des bouleversements. Habituellement, à pareille époque, se dispute l’Open Gaz de France de Bordeaux sur les courts en terre battue du Stade bordelais. Pas cette année où la manifestation sera mise entre parenthèses avant de réapparaître sous une forme nouvelle l’année prochaine. «Il fallait qu’on change», assure Patrick Lagarrosse, le directeur de cette épreuve qui cherchait une solution pour ne plus jouer en extérieur et déplacer les dates dans le calendrier. Une issue semble avoir été trouvée avec la Ligue de Guyenne de tennis qui va débuter le mois prochain la construction de son futur centre près du CREPS de Talence. Après un an de travaux, celui-ci comptera notamment six courts dont quatre couverts avec un revêtement en dur. La 14e édition devrait donc avoir lieu sur cette surface et au début du mois de novembre. Ce nouveau site permettra également à la Ligue de revoir son partenariat avec l’épreuve. «Etre partenaire, ce n’est pas bêtement donner de l’argent», estime Patrice Gutierrez, son secrétaire général qui rappelle qu’une telle compétition nécessite bénévoles et installations. Il s’agira de la deuxième délocalisation de cet Open crée en 1995 après trois premières années au Tennis Club de Bordeaux. Aujourd’hui, son maintien aux côtés du tournoi de la Villa Primrose pourrait conduire à des arbitrages concernant le soutien des collectivités locales et des instances fédérales.
Guillaume Balout