Lorsque j’étais allée voir l’expo Courbet à Paris, je m’étais dit que je retournerai la voir lorsque celle-ci serait à Montpellier question de profiter un peu plus de l’ensemble des oeuvres ainsi réunies et d’en profiter pour emmener ma fille. C’est chose faite. Hier, nous sommes donc allées au Musée Fabre dont j’avais déjà, peu après son inauguration, détaillé la visite dans les épisodes : 1, 2,3, 4, 5
Pour l’expo Courbet, je n’ai pas grand chose à rajouter par rapport à ce que j’avais dit précédemment - j’aurais même moins à dire puisque certaines toiles sont absentes. j’ai essayé de me concentrer sur les scènes de chasse, mais j’ai eu le même sentiment de répulsion que la première fois. Mais toujours, une grande émotion dans la salle consacrée aux nus, mais aussi dans celle sur la mer ou les paysages géologiques (il me semble que dans ces séries, il manque des toiles par rapport à l’expo à Paris. Serait-ce une illusion ?) Bon, je ne vais pas me répéter.
Après Courbet, nous avons parcouru les salles de l’expo permanente. Là aussi, je ne vais pas répéter ce que j’avais déjà raconté. Je voudrais faire une mention spéciale pour Alexandre Cabanel, le local de l’étape. Il faisait partie de ce genre d’artistes officiels du XIXè siècle, souvent Prix de Rome (ou presque dans son cas !), membre de l’académie des Beaux-Arts et de nombreux jurys de salons, défenseur d’un académisme pur et dur (tiens ! on croirait que j’écris la biographie d’Émile Signol dont il faudra que je parle ici, un jour !). Parmi les Alexandre Cabanel (dont il nous a amusé de prendre les poses incongrues de certains de ses personnages, car ses salles sont quasiment vides), il y avait un Émile Friant : Les lutteurs. 1889
J’avais découvert ce peintre de Nancy sur cette page du blog de JC Bourdais et la suivante. On y apprend qu’il fut l’élève d’Alexandre Cabanel. il a su s’affranchir de son maître, fort heureusement ! Dans ses oeuvres, la vie (la mort aussi !) sont à fleur de la toile.
Ce genre de rencontre fait tout l’intérêt de la déambulation dans le musées de province (comme on dit si mal !)