Une récente étude de JupiterResearch de New York conseille aux importants sites marchand de ne pas avoir de folles attentes commerciales sur les retombées de leurs actions sur les sites de réseau social tels que YouTube, MySpace, etc…
La majorité des acheteurs online interrogés affirment ne pas être influencés dans leur décision d’achat par leurs visites sur de tels sites. Un petit nombre précisent tout de même que, si influence il y a, elle a tendance à augmenter leurs dépenses.
Si on peut toujours douter de la lucidité des acheteurs sur les vecteurs d’influence de leurs achats (personne ne se dit sensible à la publicité !), la tendance qui semble se dessiner est que l’utilisation de tels réseaux est plus profitable aux niches au’aux marchands importants. La raison est simplement que les internautes se sentent agressés par une publicité d’un marchand dominant sur un site de réseau, alors que la publicité d’une niche est plutôt perçue comme un service.
Si l’on prend l’exemple de www.ice.com, site de joaillerie mineur, ils ont lancé une vidéo catalogue sur YouTube (ci-dessus) avec 626 vue sur 2 mois. Peu de frais, et un moyen de se faire connaître, développer du traffic, acquérir des prospects, voire des clients s’ils sont bons.Les experts estiment que la trafic total de ces sites de réseaux sociaux vers les e-marchands n’excèdera pas celui des comparateur de prix, à savoir 3%, à comparer avec les 15% de provenance depuis Google.Une autre conclusion de cette étude est que l’utilisation des aspects sociaux (notes, commentaires, conseils,…) n’est jamais aussi efficace que lorsqu’elle est réalisée sur le site marchand.
Il va être intéressant d’observer le comportement des grandes marques sur ce type de média. Je pense que pour ressortir positivement d’une telle campagne, elle devront être très originale, avec des vidéos de grande qualité, et donc un coût de production qui risque d’être disproportionné par rapport au retour.