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Olivier Labouret : “La dérive idéologique de la psychiatrie”

Publié le 09 septembre 2008 par Colbox

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La dérive idéologique de la psychiatrie-
ou Quand le président se prend pour un psy, c’est la France qui devient folle
OLIVIER LABOURET

En librairie : 02.10.2008
Santé mentale (Hors collection) -
ISBN : 978-2-7492-1014-8
EAN : 9782749210148
20.00 €

Comment l’idéologie économique dominante fait-elle pour s’emparer des esprits ? L’évolution comportementaliste et scientiste (neurobiologique et génétique) de la psychiatrie contemporaine, répond aux intérêts du néolibéralisme. Elle autorise ainsi une dérive gestionnaire et sécuritaire visant à renforcer la conformité de chacun et de tous aux normes dominantes. Cette instrumentalisation de la psychiatrie par le sarkozisme, au mépris de la santé mentale, légitime la sélection eugénique des individus les plus « performants », aptes à s’adapter aux impératifs insensés de la croissance de l’économie de marché et de consommation.

Olivier Labouret est médecin-psychiatre à Auch (32). Il est vice-président de l’Union syndicale de la psychiatrie, membre de la commission santé nationale des Verts et secrétaire d’Attac (comité local du Gers)


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LES COMMENTAIRES (2)

Par FLB
posté le 16 mars à 00:28
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Génial votre livre, je suis engagée dans la recherche sur la Souffrance au Travail, il m'éclaire sur des aspects globaux de notre spécialité (je suis psychiatre en Isère)

Par Antoine
posté le 07 décembre à 23:29
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Bonjour Olivier...c'est Antoine du café-philo. Ton livre m'a appris beaucoup de choses sur le fonctionnement de l'énorme machine psychiatrique. Sommes-nous des soumis volontaires ou des soumis craintifs ? Si aux dernières élections présidentielles on peut dire que, en gros et aux deux extrémités, nous aurions 20% de droite (riche) et 20% de gauche (pauvre) , je crois que dans les 60% restant, c'est-à-dire le ventre mou, une bonne part a voté à droite par crainte et pour sauvegarder le statu-quo afin de ne rien changer et de ne pas prendre de risque. J'admire tout ce que tu fais pour secouer le fatalisme de beaucoup. Pourtant, je suis sceptique. L'être humain étant ce qu'il est, très près de la bête, une philosophie appuyée sur la science me semble le seul salut, le seul moyen de l'humaniser. Je ne désespère pas de la venue de cette philosophie. Un brin de folie me la fait entrevoir. Bien amicalement. Antoine.

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