Le monde de la finance est parfois triste comme l’automne. Les petites firmes de valeurs mobilières et de gestion de portefeuilles tombent comme des feuilles mortes!
“De plus, étant indépendante de toutes les grandes institutions financières, notre firme n’a d’obligation de promouvoir aucun produit spécifique.”
“D’une part, Option Retraite ne participe pas aux émissions d’actions primaires et n’offre pas de produit maison, l’entreprise évite ainsi de se placer en conflit d’intérêts. D’autre part, puisque le groupe est en fait plus qu’un courtier en valeurs mobilières et n’offre pas de produits maison, les conseillers ont accès à la globalité des produits et placements et des services financiers offerts sur les divers marchés ou accessibles via ses réseaux.”
Voilà pour le beau discours. Voilà ce qui vient d’être renié. Monsieur Dorval précise qu’il ne vend pas à la Banque Nationale, mais plutôt qu’il a acheté la VISION du président Louis Vachon. Come on! Quelle vision? La vision du papier commercial? La vision de planter là des clients institutionnels comme Jean Coutu? La gestion du risque?
-Trouvez en une autre monsieur Dorval. Les vraies affaires, on peut se les dire et se les avouer . Un soldat devient inévitablement fatigué. Après autant de combats que vous avez mené et autant de passions déployées, Je crois que vous avez le droit de battre en retraite et de rentrer dans vos terres. Le fruit de tout ce travail se récolte ici par un chèque. Un beau gros qui signifie que le combat est terminé.
Option-Retraite administrait 1,5 milliards. Ce n’est pas une grosse firme. Mais, c’est somme toute assez important. Cela représentait un choix valable, pour le consommateur abusé et désabusé par les banques.
Oui ça me fait de quoi de voir des soldats tomber au combat et nous faire croire que rien n’a changé. Ça me désole de voir PH&N passer chez RBC… Everest à FBN et maintenant Sarbit chez IA Clarington. Pour Option Retraite, il me semble que les conseillers et le personnel auraient dû être privilégiés dans cette transaction. L’indépendance de la firme aurait dû être préservé. Comme dans le passé, la banque ne conservera que les bons “VENDEURS” et fera l’intégration par économie d’échelle.
-C’était quoi votre plan de vie déjà, monsieur Dorval?