(crédit photo: indemoodfordeauville) Lakeview Terrace, ou quand un policier dépasse les limites que sa profession lui impose.
Mini-synopsis:
Un jeune couple emménage dans leur maison de rêve en Californie. Ils seront bientôt la cible de leur voisin, un père monoparental, sévère, autoritaire, raciste, et policier à Los Angeles, Abel Turner autoproclamé gardien du secteur, qui désapprouve leur relation interraciale. Ses patrouilles nocturnes et son regard excessivement vigilant réconfortent certains, mais deviennent peu à peu envahissants pour les nouveaux mariés. Ses intrusions persistantes dans leur vie privée pousseront le couple à la révolte. Le film est tourné dans la quartier de Lakeview Terrace de Los.Angeles, qui avec Jackson et Patrick Wilson est le troisième "personnage" clé du récit. Neil LaBute joue en effet habilement sur le sentiment d’insécurité, avec le projection d'une manière récurente de l'incendie de Los Angeles sur les écrans télés, apportant une double tension tout au long du film. Comme il joue tout aussi habilement sur le sentiment presque violent de propriété, mais construit un film et un dénouement trop prévisible et politiquement correct pour emporter une totale adhésion. Il traite finalement davantage de la difficulté de communiquer dans des maisons cadenassés et ultra sécurisées, en épaississant la psychologie des personnages, que du racisme (qui en est néanmoins aussi une résultante).
La bande-annonce qui montre un film explosif.
Présentation de Samuel L. Jackson, le metteur en scène Neil Labute (Freedom Writers) et James Jasseter le producteur.
Lakeview Terrace reste un bon divertissement qui n’apprendra rien aux amateurs de suspense tant il reprend les poncifs du genre sans rien y apporter. Et Hitchcock est finalement loin d'être égalé.