Le Fait du prince, Amélie Nothomb

Le cadeaux d'Amélie pour la rentrée.
La chance sourit à Baptiste Bordave, mécontent de sa vie, quand Olaf Sildur, un Suédois qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, vient mourir chez lui ! Car, sur-le-champ, laissant le cadavre raidir dans son salon, Bordave "devient" Sildur et fonce occuper les lieux qu'il habitait.

La belle veuve - qui ignore tout de son nouvel état - ne semble guère étonnée que cet Olaf-là prenne ses aises chez elle et débouche, à leur intention, force bouteilles de champagne... Trop beau pour être vrai ? Bordave a-t-il été piégé ? La situation, en tout cas, va devoir se clarifier d'une façon ou d'une autre. Nothomb étonnera et enchantera son fidèle public avec ce conte amoral, bien de notre époque, où la liberté de vivre comme on l'entend n'est plus seulement "le fait du prince"...

Qu'est-ce qui vous a inspiré ce roman ?
« Dans la presse, les avis de décès sont toujours formulés de la même manière : “L’individu est mort quand on le conduisait aux urgences.”
J’ai réfléchi à ce que cet énoncé pouvait cacher. Le reste relève d’un fantasme courant dans l’espèce humaine : “Ah ! si je pouvais être ce monsieur qui passe...”
Dont acte. »