S'appuyant sur une lecture marxiste somme toute assez limpide (mutualisation des risques et privatisation des profits, idnetification d'une ressource à exploiter d'où l'on tire une plus value), l'auteur identifie trois éléments-clés au fondement du système de Dubaï, et sans lesquels la prospérité de la ville retournerait dans les dunes d'où elle vient.
Il y a d'abord les travailleurs exploités dont la main d'euvre quasi gratuite permet d'ériger des buildings à moindre coût. Il y a ensuite les prostituées russes sans qui les bars dubaïotes seraient moins fréquentés de businessmen. Il y a enfin l'afflux d'argent aux origines plus ou moins douteuses (traffic et terrorisme) qui alimente les industries de la finance et de l'immbilier.
On retiendra surtout, dans ce très court essai qui ne reprend pour l'essentiel que ce que chacun peut déjà connaître (ou deviner), cette remarque intéressante sur la position géographique de Dubaï, ville dépurvue de pétrole, mais disposant d'une côte dont ls eaux très profondes ont permis la construction du grand port qu'Abu Dhabi ne pouvait se construire, en dépit de sa rchesse et de ses réserves pétrolières. Faisant du même coup de Dubaï le point névralgique du commerce et de la circulation.