Magazine Culture
On m'avait vendu ce film à mi-chemin entre Desperate Housewives et American Beauty.
La peinture de la banlieue américaine en apparence tranquille est bien là, les acteurs sont crédibles mais les qualités communes s'arrêtent là.
Le scénario est creux et le réalisateur aurait pu nous épargner quelques longueurs.
Globalement, à l'endroit où l'on devrait sentir la tension monter entre les deux principaux personnages et la menace gronder pour eux, on a envie que le film se termine rapidement.
Le film démarre bien et quelques plans tirent leur épingle du jeu (la sortie de l'eau de Patrick Wilson dans la piscine par exemple) mais une fois les éléments du film posés (la rencontre entre un homme et d'une femme perdus dans leur vie calme et tranquille qui ne les satisfait pas et qui ont en commun d'être mariés et jeunes parents chacun de leur côté), on tourne en rond. On sait à l'avance comment cela va finir.
En toile de fond, l'histoire autour de la pédophilie est légèrement convenue, et un peu facile, sans toutefois apporter de début de réponse à la question éthique du traitement des pédophiles.
Au final, on retiendra les yeux transparents de Jennifer Connelly (magnifique dans le film Requiem for a dream) mais surtout une rencontre manquée entre le film et le spectateur.
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