On est d’abord saisi par la fraîcheur, une température constante toute l’année, puis par l’immensité du lieu, dédale souterrain de tuffeau propice aux scénographies les plus eXtravangantes. Les galeries, qu’elles soient d’art ou de tuffeau, accueillent des œuvres, c’est bien normal. Etrange concordance entre le vocabulaire du vin et de l’art : verre, résine…, Catherine Baas, plasticienne issue de l’école des Beaux-arts de Grenoble, a investi jusqu’à fin septembre les quatre espaces de pierre millénaires des caves d’Ackerman : dès l’entrée, zestes et tuteurs au répertoire chromatique rose et noir, envahis par la vigne ; grains de résine rose éclairés dans la salle monumentale, assombrie ; verres suspendus dans la chapelle, dédiée pour l’occasion à la transparence ; ambiance effervescente dans la grande salle, sous une voûte d’arches en résine. Une eXpérience Onirique et rafraîchissante comme une rasade de pétillant.