Ma puce,
Bientôt neuf mois que tu nous manque, que tu es là sans l’être vraiment. Jour après jour, heure après heure, minute après minute, seconde après seconde, le temps s’est égrené… Il a imprimé sa marque sur nous, l’hiver froid et pluvieux de ton départ à fait place au printemps, puis à l’été, mais ceux ci n’ont pas réussi à nous réchauffer complètement.
Soleil intermittent, et surtout de l’eau… Des trombes d’eau, qui ont lavé le ciel. Sera t il encore aussi bleu qu’avant ? Je ne fais que l’espérer.
Ton grand frère grandit, s’épanouit… Il est plein de rires, et de facéties. J’aime à penser , en voyant son sourire lumineux, que tu es là, pas loin, et que tu veilles sur lui, comme une petite étoile au milieu de l’immensité.
Ton pére et moi nous efforçons de mener notre vie, de continuer. Sans jamais t’oublier, mais en avançant. Quelle plus belle manière que de donner la vie, à nouveau? Alors, oui, on songe à faire un bébé, on le souhaite du plus profond.
Te remplacer? Jamais, car tu as pris trop de place dans nos vies, malgré le peu de temps passé ensemble. Mais juste deux adultes qui s’aiment, qui veulent encore donner beaucoup d’amour, … Pas tout ce qu’il nous reste, mais tout ce que l’on va créer, pour elle, pour lui. Car le coeur des parents grandit avec les enfants…
J’espère que d’où tu te trouves, tu nous enverras de ta lumière.
Je t’envoie mille baisers ( et encore plus)
Ta maman qui t’aime