La rentrée très médiatique de monsieur Brûlé

Fidèle à ses habitudes, le maire vert de Cesson demeure un grand agitateur médiatique qui multiplie les interventions auprès des journalistes locaux. Une communication tous azimuts qui masque mal les déficiences de la nouvelle équipe municipale. En six mois la qualité de vie dans la ville est mise à mal et les cessonnais paient le prix fort des incohérences de gestion. Mais pour Jean-Marc Brûlé l'important est ailleurs, l'objectif n'est dejà plus notre ville de Cesson.

La fin des vacances a sonné et le cirque médiatique est à nouveau en marche. Une machine bien huilée à laquelle il est difficile d'échapper.
Le 30 août un article dans le Parisien nous informe que 124 studios pour les étudiants répondant aux normes écologiques verront bientôt le jour à Cesson.
Le 1 septembre le Parisien évoque les lampadaires éolosolaires testés par les services techniques et qui devraient faire de notre ville un laboratoire écologique.
Le même jour deux articles paraissent dans la République de Seine et Marne et on parle à nouveau des fameux lampadaires pour "écologiser" avec les commentaires très pointus de notre nouveau maire "c'est joli, c'est classe"!
Dans le second article intitulé "coup de neuf au centre commercial, le Casino s'agrandit" on évoque les travaux d'extension à Cesson-la-Forêt.
En fin de semaine le Parisien se penche sur la rentrée au Groupe scolaire Jules Verne. Mais cette fois la République de Seine et Marne a décidé de décliner l'offre d'interview préférant parler uniquement de la nouvelle voiture éléctrique de monsieur Brûlé, une petite matra "branchée" à 14000€!

Vite, avant d'avoir une indigéstion de "bonnes nouvelles" il faudrait prendre le temps d'analyser cette avalanche d'informations:

La demande de permis de construire concernant la résidence pour les étudiants et les jeunes travailleurs a été déposée avant les éléctions et le niveau HPE (haute protection environnementale) a été obtenu sans difficulté par l'ancienne municipalité. Monsieur Brûlé ne fait que recueillir les résultats du travail de l'équipe de Monsieur Didion.

Les lampadaires éosolaires sont bien une initiative de la nouvelle équipe municipale puisqu' il s'agit de faire de Cesson un "laboratoire d'expérimentation". D'ailleurs les autres axes de reflexion de cette équipe sont entre autres la diminution des éclairages publiques en intensité lumineuse et en nombre.
Oséront-t-ils faire ce que certains allatoyas de l'écologie proposent parfois comme la suppréssion de tout éclairage public entre 22h et 5h du matin?.
En tous les cas, les cessonnais devront sans doute mettre la main à la poche pour financer le remplacement des lampadaires et assurer le coup de pub de notre nouveau maire. Car il y a 2500 lampadaires sur la commune et la nouvelle équipe hésite sur le modèle. Or le prix des nouveaux lampadaires varie de 1000€ à 4000€ soit un coût total de 2,5 millions à 10 millions d'euros!
Enfin que les cessonnais se rassurent, ils devraient être consultés.
Ce sera peut être l'occassion d'informer la nouvelle équipe de la recrudescence de tags, d'incivilités et de cambriolages avec pour la première fois sur Cesson une attaque à la voiture bélier au centre commercial de Cesson-la-Forêt ou encore de les informer sur la loi sur l'accessibilité. Autant de raisons, s'il en fallait pour aborder avec la plus grande prudence l'éclairage urbain et la diminution de l'éclairage sur la commune.

Quant au "coup de neuf" du centre commercial il faut se rappeller que ce projet a été décrié et instrumentalisé pendant la campagne éléctorale.L'équipe de Jean-Marc Brûlé constatait à l'époque que la dégradation de notre cadre de vie résultait entre autres je cite de " l'abattage d'arbres du fait de différents travaux: parkings, voirie". Au final, notre projet voit le jour sans modifications majeures mais avec un très gros retard. les exigences écologiques promises comme la toiture végétalisée du Casino n'ont pas été tenues et l'abattage des chênes pour construire des places de parking a finalement eu lieu. Consternant!

Enfin, compte tenu de ce plan de communication nous pouvons nous interroger sur les objectifs de monsieur Brûlé.
Là encore la réponse se trouve dans la presse.
Le 22 août le Parisien évoque le destin national qui attend Jean-Marc Brûlé puisqu'il brigue désormais le poste de secrétaire national des verts ou une nouvelle version de la fable de La Fontaine: quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf...