LE ROLE DE SARAH PALIN...
... pour appater les centristes où se réfugient les classes moyennes.
Cet article a été publié par POPULISCOOP
Le Choix de Sarah Palin comme vice-candidate républicaine aux présidentielles de novembre prochain aux USA, tient plus à l'esprit joueur dont s'est fait connaître John MaCain. Ce dernier a cette tendance du pari, et là il vient de pousser encore plus le bouchon en ameutant une quasi-inconnueAux non-voyants cet article est vocalisé, écouter en MP3 la version phonétique.
Beaucoup de buts politiques sont visibles aussi à travers ce choix. L'attachement aux traditions conservatrices qui soutiennent, de tous leurs poids aux vertus morales sur le plan interne, en est le premier et est lié étroitement à l'affrontement des civilisations, au plan extérieur, que G. W. Bush a accentué. Et auquel pour le vis-à-vis du monde, depuis l'évènement du 11 septembre, nombreux américains croient fortement. Cette mise, d'ultras, est le principal point cardinal de l'orientation des républicains. Il vise le lectorat tenant à certaines valeurs connues dont l'anti-avortement, en autres, fait encore et toujours débat. Beaucoup d'observateurs y voient une approbation, au regard des comportements tenaces de la société, comme un élément déterminant pour remporter les élections. A s'y méprendre que les choses ont évolué, que non !
L'autre objectif non négligeable est d'aller sur le terrain que les démocrates semblent s'en approprier fièrement, celui de la jeunesse ou de l'inexpérience des acteurs politiques proprement humains. Sarah n'a pas l'expérience que Barack Obama. Et de ce point de vue aussi, Sarah Palin est une l'image assez exacte pour aller dans le sens et l'option adorée des citoyens qui aspirent à régénérer ses potentiels avec les nouvelles têtes, Kennedy est parvenu ainsi. John MaCain a saisi cet argument, de l'inexpérience de son adversaire, n'est pas assez crédible pour gagner, elle ne peut le mener loin dans sa campagne. Et outre son profil juvénile, la débarquée d'Alaska est bien placée pour atteindre le lectorat féminin qui espérait qu'Hillary Clinton vienne assurer cette représentation.
Le 2 octobre prochain aura lieu le Show entre les deux candidats à la vice-présidence. Et là convient-il de prédire que l'expérience de Joseph Biden va écraser, simplement et avec ménagement de tous efforts, la républicaine ? Oh ! Que non ! L'homme, malgré qu'il dispose d'une grand estime auprès du petit peuple, a l'air d'être un meuble ancien dans les rouages après les décennies qu'il exercé dans les hautes sphères comme sénateur.
L'enjeu majeur de ces élections, ainsi que tous les débats, est de gagner les opinions centristes où se trouvent les classes moyennes qui vivent une réussite matérielle et constituent la majorité des gestionnaires et créateurs des richesses qui la puissance des USA. Sarah Pallen est bien positionnée dans cette bataille cruciale de ramasser les voies des laborieux entrepreneurs, gestionnaires et cadres qui quotidiennement s'acharnent dans d'immenses travaux qui font la prospérité du pays. Parce que cette catégorie penche, aussi vers la jeunesse, à être insatisfaite du bilan de Bush mais souhaite aussi garder le cap, parce qu'habituellement on les retrouve nombreux dans l'électorat républicain. C'est eux qui ont sauvé Bush-fils à deux reprises.
Tandis que sa rivale, elle incarne un terroir dot elle vient fraichement d'être débarquée. Aux rendez-vous politiques de ce type, l'image compte souvent plus que le contenu, et la proximité avec l'électorat fait mouche là où de grandes démonstrations, comme celles que le vice-candidat démocrate risque de servir, n'atteignent qu'un petit nombre. Souvenons-nous que George W. Bush, raillé lors de ses débats, a été plus apprécié du grand public.