Dictature militaire pour le monde - Drames climatiques - Modèle cubain

Publié le 08 septembre 2008 par R-Sistons


Danger ! Ce think-thank néoconservateur
américain est l'ennemi des peuples.
Son objectif : La direction globale américaine,
autrement dit la domination de la planète.
Faux attentat terroriste - annonciateur du 11.9 ?
"Un document effrayant" pour le monde.
Dictateur  militaire - avec armes
de destruction massive.

Les changements climatiques.
Un danger pour la paix, la sécurité,
l'avenir du monde.
Campagne pour la survie des petites îles..
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Le
PNAC, à partir de Wikipedia :

Fondé au printemps 1997, le PNAC se définit comme une organisation bénévole d'éducation dont l'objectif est la promotion d'un American Global Leadership (Direction globale américaine).
Le PNAC se place ainsi comme groupe de réflexion et d'influence, œuvrant à trouver et engager des moyens de prolonger au XXIe siècle le leadership mondial des États-Unis acquis depuis la
Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans les domaines politique, économique, culturel ou militaire.
Son siège social de
Washington DC se trouve d'ailleurs dans le même immeuble qu'une autre organisation défendant les intérêts des États-Unis, l'American Enterprise Institute.
Le PNAC fait partie d'un projet plus large, appelé New Citizenship Project (Projet pour une nouvelle citoyenneté), une organisation financée par la
Bradley Foundation[2]

Norman Podhoretz, père fondateur du néo-conservatisme
et signature fondatrice du PNAC, en explique


Les enjeux :

L’essence de notre pensée affirmait que l’Amérique incarnait une puissance de Bien dans le monde et qu’elle n’était pas responsable de l’antiaméricanisme, cette haine irrationnelle que notre pays inspirait à l’étranger.
Nous défendions les Etats-Unis contre les critiques émises à gauche et nous soutenions un rôle actif de notre puissance sur les affaires du monde, afin de répandre la liberté et la démocratie partout où cela était possible.[3]


La doctrine :

Le rapport Rebuilding America's Defenses présente sa doctrine (Reconstruire les défenses de l'Amérique)[4], rédigé par les membres du PNAC en 2000, document de 90 pages qui porte sur la stratégie militaire des États-Unis.
Du fait de son importance, tant par sa taille que par son influence, ce rapport équivaut à un programme politique.
Il présente une vaste analyse de la situation, partant du
postulat selon lequel le leadership américain profite à la fois aux États-Unis et au reste du monde.


Les propositions :


Dans cet esprit, diverses propositions sont présentées :

  • Maintenir une supériorité nucléaire ;
  • Augmenter la quantité de personnel militaire ;
  • Repositionner les bases américaines ;
  • Modernisation des équipements militaires de façon sélective ;
  • Développer et déployer des défenses anti-missiles ;
  • Assurer la supériorité des forces conventionnelles à long terme ;
  • Augmenter le budget de la défense à hauteur de 3,8% du PIB


Controverse


Les idées avancées par le PNAC dans le rapport Rebuilding America's Defenses font l'objet de critiques parfois extrêmement violentes :  Ceci est le nouveau Mein Kampf. La seule différence est que Hitler n'avait pas d'armes nucléaires. C'est le document le plus effrayant que j'ai jamais lu dans ma vie. Docteur
Helen Caldicott, 2000.

Cette comparaison sera souvent utilisée par les détracteurs du PNAC, notamment des organisations non gouvernementales pacifistes, des partis politiques, et des associations citoyennes[réf. souhaitée]
Selon eux, les deux textes présenteraient de grandes similitudes, telles que ses objectifs (la domination du monde par un seul pays), ses rédacteurs (un mouvement politique radical accédant au pouvoir) ainsi que ses conséquences (ignorées et/ou sous-évaluées bien que le groupe au pouvoir envisage une dictature militaire mondiale), et les armes de destruction massive actuelles rendraient les dangers potentiels encore plus grands.


"Un événement catastrophique catalyseur" - le 11.9 ?

Les partisans des
thèses du complot intérieur, y voient même des indices laissant penser que les attentats du 11 septembre 2001 auraient pu être organisés par le gouvernement américain lui-même, afin de pouvoir justifier ses opérations militaires depuis 2001 et faire voter des lois liberticides au nom de la lutte anti-terroriste ; on trouvait en effet dans ce rapport la phrase suivante : « Further, the process of transformation, even if it brings revolutionary change, is likely to be a long one, absent some catastrophic and catalyzing event – like a new Pearl Harbor. » (De plus, le processus de transformation, même s'il apporte un changement révolutionnaire, sera probablement long en l'absence d'un événement catastrophique et catalyseur - comme un nouveau Pearl Harbor.). Ces thèses s'appuient, entre autres, sur des précédents historiques tels que l'opération Northwoods ou l'incendie du Reichstag de 1933, de faux attentats terroristes permettant aux gouvernements de prendre des mesures extrêmes sous prétexte d'urgence, en usant de la méthode de l'angoisse[5].

http://missionantarctique.ca/images/sections/changements.jpg


Changements climatiques.
Menaces pour les petites îles,
pour la paix, pour la sécurité
et pour l'avenir de la planète.

Les petites îles ont pris l'initiative sans précédent de demander une résolution d'urgence aux Nations Unies avant les pourparlers appelant le Conseil de sécurité lui-même à lutter contre les changements climatiques comme une menace pressante à la paix et la sécurité. Appuyez cet appel:

Cliquez ici pour signer la pétition

Imaginez que la mer autour de vous engloutisse votre pays et qu'il disparaisse littéralement sous vos pieds, où que les légumes que vous cultivez et l'eau que vous buvez soient détruits par le sel, et votre dernière chance est à chercher refuge dans d'autres terres où les "réfugiés climatiques" n'ont pas de statut officiel.

Ce n'est pas un rêve, c'est la triste réalité pour des millions de personnes qui vivent sur les îles à travers le monde, des Maldives en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Ces petites îles ont pris l'initiative sans précédent de demander une résolution d'urgence aux Nations Unies
appelant le Conseil de sécurité lui-même à lutter contre les changements climatiques
comme une menace pressante à la paix et la sécurité

Ce mouvement est né du désespoir, un défi pour les puissances mondiales afin de mettre fin à leur complaisance et de lutter contre cette crise au même titre que l'urgence des guerres.

Campagne contre les gros pollueurs

Mais les états insulaires s'apprêtent à lancer une campagne féroce contre plus gros pollueurs, pour ce faire, ils ont besoin de notre aide. Signez la pétition maintenant afin que les voix s'élèvent pour soutenir cet appel -- Elle sera présentée par des «ambassadeurs» des îles pour renforcer leur résolution à l'ONU :
http://www.avaaz.org/fr/islands_climate_warning
L'Arctique est en train de fondre tellement vite que, pour la première fois de l'histoire de l'humanité on pourra y naviguer directement.
Les ouragans et d'autres conditions météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquentes. Comme l'écrit un membre d'Avaaz de Saint-Kitts: «Alors que les États-Unis peuvent évacuer une zone lorsqu'un puissant ouragan est annoncé, sur les îles, nous ne disposons pas de cette option.»
Maintenant, les petites nations insulaires - dont la plupart des points culminants sont souvent seulement quelques mètres au-dessus du niveau de la mer - sont en train de préparer des plans d'évacuation pour garantir la survie de leurs populations.
Le Président des Palaos, une petite île dans le Pacifique, a récemment déclaré:

"Les Palaos ont perdu au moins un tiers de leurs récifs de corail en raison des changements climatiques. Nous avons également perdu la plupart de notre production agricole en raison de la sécheresse et aux extrêmes marées hautes. Ce ne sont pas que des théories, scientifiques sur les pertes -- nous perdons nos ressources et nos moyens de subsistance... Pour les Etats insulaires, le temps n'est plus compté. Il est épuisé. Et notre chemin pourrait très bien être la fenêtre de votre propre avenir et l'avenir de notre planète."

Au-delà des îles, les pays comme le Bangladesh, dont la population de 150 millions de personnes souffre déjà de la perte d'une grande partie de leur territoire.
L'expérience des communautés les plus vulnérables de notre planète sert d'avertissement et nous montre ce qui nous attend: des conditions météorologiques extrêmes de plus en plus intenses, des conflits sur l'eau et les vivres, la disparition des côtes et des centaines de millions de réfugiés.
Cette courageuse campagne à l'initiative des petites îles, pour la survie et aussi la nôtre -- plus nous aurons de signatures à livrer à l'ONU la semaine prochaine, plus cet appel d'urgence résonnera sur la protection de notre avenir commun:
http://www.avaaz.org/fr/islands_climate_warning
PS:
Pour un rapport sur les campagnes Avaaz à ce jour, voir: https: / / secure.avaaz.org/fr/report_back_2
PSS:
Voici les États qui parrainent la résolution: Canada, Fidji, Maldives, Îles Marshall, Micronésie (États fédérés de), Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Samoa, Seychelles, Îles Salomon, Tonga, Tuvalu, Vanuatu
Pour le projet de la Résolution des petits États insulaires, cliquez ici : http://islandsfirst.org/draftres.pdf
Pour plus d'informations sur ceux qui présentent la pétition visitez le site (traduit par google): http://translate.google.com/translate?u=http%3A%2F%2Fislandsfirst.org&sl=en&tl=fr&hl=en&ie=UTF-8

 
Un modèle de gestion climatique : Cuba
Un gouvernement qui prend soin de chaque citoyen.
En comparaison, Katrina, La New-Orléans, et les USA..
Salim Lamrani


L’ouragan Gustav qui a frappé les Caraïbes à la fin du mois d’août 2008 a eu un coût humain et matériel dramatique. Le cyclone avec ses vents à près de 340 kilomètres/heure, le plus violent des cinquante dernières années, a provoqué la mort de plus d’une centaine de personnes dont 11 en Jamaïque, 66 en Haïti, 8 en République dominicaine et 26 aux Etats-Unis. Cuba, qui a été terriblement touchée, a subi des dégâts matériels considérables1.

 
« Une attaque nucléaire » : telle a été la comparaison effectuée par l’ancien président cubain Fidel Castro au sujet de la catastrophe naturelle qui a ravagé le pays. En effet, les provinces de Pinar del Río, Matanzas et de l’île de Jeunesse ont offert un spectacle de ruine et de désolation. Des 25 000 logements que compte l’Île de la Jeunesse, 20 000 ont été partiellement ou totalement détruits. Près de 45% des habitations de Pinar del Río, soit 102 000 logements, sont partiellement endommagées ou complètement rasées. Ce cyclone a été plus ravageur que l’ensemble des 14 ouragans qui ont frappé l’île au cours des huit dernières années2.

 
En revanche, contrairement aux autres nations victimes de la fureur de la nature, Cuba n’a eu à déplorer aucune perte humaine. En effet, Cuba est le seul pays de la région frappée par le cyclone où aucun civil n’a perdu la vie. L’Agence France-Presse note que « seuls des blessés et aucun mort n'était […] dénombré à Cuba3 ». De son côté, Associated Press remarque que « même si Gustav a tué au moins 122 personnes, y compris 26 aux Etats-Unis, Cuba n’a déploré aucun mort grâce aux évacuations obligatoires4 ». Pourtant, l’ouragan qui a détruit une partie de l’île était de catégorie 4 alors qu’il était redescendu en catégorie 2 lors de son arrivée sur les côtes étasuniennes.

 
Comment s’explique cette spécificité cubaine ? Elle se résume en deux phases : la « phase informative » et la « phase d’alerte cyclonique ». Tout d’abord, l’ensemble de la population est parfaitement informée des dangers représentés par les cyclones et les ouragans et sait parfaitement comment réagir en cas d’alerte de la Défense civile. Les médias jouent un rôle fondamental et la discipline sociale des citoyens est remarquable. Dès le déclenchement de l’alarme cyclonique, les autorités organisent minutieusement les déplacements des habitants et des touristes en zone sûre. Rien n’est laissé au hasard. Les services sociaux et les comités de Défense de la révolution, qui sont présents dans chaque quartier, disposent de listes des personnes à mobilité réduite et viennent à leur secours dans les plus brefs délais. Ainsi, près d’un demi-million de personnes ont été évacuées en prévision de l’arrivée de Gustav5.

A Cuba, aucune personne n’est abandonnée à son sort par les autorités. L’exemple des cinq pêcheurs perdus en haute mer est illustratif. N’ayant pas pu rentrer à temps, cinq marins cubains ont été pris dans l’œil du cyclone et ont vu leur bateau réduit en miettes. Pendant deux jours, malgré les énormes dégâts causés par le vague cyclonique et les innombrables autres urgences, La Havane n’a pas lésiné sur les efforts et a dépêché à leur recherche 36 bateaux, trois hélicoptères et deux avions, et les naufragés ont pu finalement être sauvés. Alors que d’autres pays auraient peut-être abandonné les recherches, il en a été autrement dans la plus grande île des Caraïbes6.

 

En guise de comparaison, on ne peut pas dire qu’il en soit de même aux Etats-Unis, pourtant la nation la plus riche au monde. La terrible tragédie Katrina qui a causé la mort de 1 800 personnes en 2005 à la Nouvelle-Orléans et dans les Etats voisins fut l’exemple le plus dramatique de l’incurie des autorités fédérales, qui avaient abandonné toute une population à son triste sort. (..)

L’ensemble de la région sujette aux catastrophes cycloniques – y compris les Etats-Unis – serait avisée de prendre quelques leçons du côté de La Havane. Une petite nation du tiers-monde, victime en outre de sanctions économiques anachroniques et inhumaines, démontre qu’il est possible de préserver la vie de tous les citoyens s’il y a une véritable volonté politique à cela.

 
Suite et notes :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10109
Salim Lamrani sur wikipedia :

Il est diplômé de La Sorbonne. Il écrit régulièrement des articles sur les relations entre les États-Unis et Cuba, le Venezuela, la manipulation des médias, la propagande, la censure et les droits de l’homme. Ses travaux sont publiés dans des journaux et revues du monde entier.[1]

Il collabore régulièrement avec Alger Républicain, le Réseau Voltaire, Rebelión, Latinoamérica, Progreso Weekly et Znet, entre autres.

Il est membre du Réseau d’intellectuels et d’artistes en défense de l’humanité.

C’est également un conférencier régulièrement invité en France et dans différents pays du monde (..)

Il est l’auteur de plusieurs déclarations communes contre le terrorisme et pour le respect de la souveraineté signées conjointement avec divers prix Nobel tels que Adolfo Pérez Esquivel, Rigoberta Menchú, Nadine Gordimer, José Saramago et l’intellectuel américain Noam Chomsky

Son dernier ouvrage s'intitule Double morale. Cuba, l'Union européenne et les droits de l'homme